
La Garde du Roi Lion prochainement diffusé sur France Télévisions
Pour votre plus grand bonheur, des séries Disney vont être prochainement diffusées sur des chaînes du service public. En effet, un accord de trois ans entre France Télévisions et Disney a été signé.
Des nouveautés pour la rentrée Disney en France
A partir de la rentrée, nous pourrons retrouver sur France Télévisions des séries animées Disney. Dès le 3 septembre, sur France 5, Docteur la Peluche rejoindra les Zouzous, tout comme la Maison de Mickey. Ces deux séries ont déjà fait leur apparition sur M6, cependant, Princesse Sofia sera une exclusivité pour les Zouzous. D’autres séries comme la Garde du Roi Lion arriveront également sur ces chaînes publiques.

Docteur la Peluche
Cette toute dernière série reprend les personnages incontournables du célèbre long-métrage de 1994, Le Roi Lion, de quoi retomber en enfance. Elle sera diffusée sur France 3 dans Ludo dès le 1er septembre. Cette fois-ci, c’est Kion, le fils de Simba et Nala, qui sera le personnage principal. Une seconde saison est d’ailleurs prévue.
L’accord concerne aussi les séries à venir sur Disney Junior
Les nouveautés de Disney seront disponibles pour le groupe français jusqu’à septembre 2019. Cependant, les futures séries ne pourront être diffusées sur France Télévisions qu’après que les épisodes soient passés sur les chaînes Disney. Nous savons pour le moment que nous retrouverons notre belle Raiponce dans sa propre série. De plus, deux nouvelles séries en préparation sur Mickey et La bande à Picsou devraient également être diffusées sur ces chaînes publiques. La première d’entre elles devra se nommer Mickey et ses amis : top départ.
Nous pouvons également supposer que les prochaines séries diffusées sur Disney Junior telles que Boucle d’Or et Petit Ours, Vampirina, ainsi que Puggy Dog Tails verront le jour sur les chaînes de France Télévisions d’ici quelque temps.

Raiponce
La journaliste Ariane Nicolas de France Télévisions s’insurge sur son blog contre l’administrateur de La Cinémathèque française Serge Toubiana, en lui démontrant par A plus B que la filmographie disneyenne (pas celle au sens large, on parle bien des Walt Disney Animation Studios en particulier) n’est pas comme il l’a déclaré, un cinéma synonyme de « niaiserie », destiné exclusivement aux plus jeunes âges. Toubiana avait déclaré au micro de France Info qu’il n’a jamais vu de Disney (« J’ai réussi à passer outre, à passer au cinéma d’adulte… »). Rassurez-vous, et ce n’est qu’un avis personnel, même si le directeur de l’une des plus importantes institutions culturelles de la diffusion et de la conservation du cinéma apporte un avis mal éclairé sur le sujet, n’ayant pas vu un seul Disney (et c’est son strict droit de le penser dans la droite lignée de ses prédécesseurs qui ont toujours eu un avis critique sur le septième art en général), la Cinémathèque de Bercy diffuse à un rythme plutôt régulier du Disney (tous ses labels). L’avis d’un administrateur ne fait pas de son institution le prolongement de sa stricte pensée.
l’administrateur de la Cinémathèque Française qualifie les Disney de « niaiseries »
La Cinémathèque s’engage à rendre hommage le plus souvent possible à l’univers Disney au cinéma dans son ensemble. Souvenez-vous de l’exposition Tim Burton en 2012 ! La Cinémathèque Française, ses conservateurs, ses diffuseurs et ses commissaires d’expositions s’engagent, autant que faire se peut, à rendre hommage à l’oeuvre du vivant de Walt, mais aussi à celle plus récente des studios : grâce à de nombreuses revues publiées sur l’œuvre de Walt par la Cinémathèque, des projections de long-métrages Disney jeunes ou moins jeunes à des horaires prévus, soit pour le jeune public ou pour un public adulte régulièrement, au partenariat entrepris entre l’exposition Jean Cocteau et le cinématographe (prolongée jusqu’en août 2014) avec le théâtre Mogador autour de La Belle et la Bête, à l’hommage rendu à travers le prisme de l’imaginaire du fondateur de l’institution, Langlois, qui conserva de son temps de nombreuses bobines des premiers cartoons dessinés par Walt Disney et Ub Iwerks (une exposition lui est d’ailleurs consacrée depuis samedi dernier, avec en tête d’affiche des grands figures artistiques du panthéon d’Henri Langlois), des pièces en rapport avec Disney temporairement exposées dans le Musée du Cinéma…
Bref, un avis isolé de l’administrateur de la Cinémathèque reste légitime quand le jugement est évidemment appuyé par la découverte du sujet au préalable. Maintenant, Serge Toubiana n’est que l’administrateur de la Cinémathèque Française, son rôle est peut-être au demeurant influençable, mais ce n’est pas vraiment le cas en réalité. Le président de la Cinémathèque Française, Costa-Gavras, et son comité d’honneur, jouent pour beaucoup dans le choix des saisons abordées dans l’enceinte du bâtiment de Bercy, conçu par Franck Ghery (à qui l’on doit l’architecture de Disney Village). Il faut donc se rassurer, ce n’est pas parce que Toubiana n’aime pas Disney (même sans l’avoir vu) qu’il ne le programme pas. Et c’est bien là le plus important. Il n’a pas, et ce sera le défaut blâmable (ou pas) qu’on pourra lui reprocher, l’esprit d’ouverture et de rassemblement qu’avait Henri Langlois et ses collaborateurs George Franju, Jean Epstein… ou plus récemment Jean Saint-Geours dans les années 90. Il n’empêche que ce Monsieur porte une vision très lucide et profonde sur le monde du cinéma d’aujourd’hui (cf. article de Libération) et a participé à l’essor de La Cinémathèque Française qui n’a jamais autant attiré de public (le plus souvent non-amateur) depuis quatre ans, grâce à l’organisation de saisons thématiques excellemment bien ficelées et pédagogiquement toujours adaptées. La hausse de la fréquentation et l’augmentation des Abonnés s’en fait ressentir. Merci Serge Toubiana pour ce travail formidable (qui, par exemple, avec Costa-Gavras, a tout fait pour faire venir, la même année, M. Tim Burton et M. Steven Spielberg dans son temple) ! Mais tâchez d’écouter de temps à autres des avis plus fanatiques comme les nôtres. Bon, c’est ce que vous avez fait en 2012 avec les rencontres de fans burtoniens par exemple, on vous l’accorde. Votre serviteur #RimbaudWave ne peut que vous conseiller de vous abonner à la Cinémathèque Française, vivant cette formidable expérience depuis maintenant 4 ans !