Paperman

Publié par Kevin Gauthier le 16 septembre 2013 | Maj le 4 mars 2018

Paperman réuni George et Meg dans une douce fable romantique…

Paperman est un court-métrage d’animation réalisé par John Kahrs, connu et révélé au grand jour en 2010 avec Raiponce. Passant de superproduction à petite production (projeté avant Les Mondes de Ralph), de 3D global à 2D et décors extérieurs 3D, presque entièrement muet, tous ces changements n’entravent pas à une histoire magique de grande qualité.

  • Production : Walt Disney Animation Studios
  • Titre original :  Paperman
  • Titre français : Paperman
  • Sortie française : 05 décembre 2012
  • Sortie américaine : 02 novembre 2012
  • Durée : 06 minutes
  • Réalisateur : John Kahrs
  • Scénario : Clio Chiang et Kendelle Hoyer
  • Musique : Christophe Beck

Critique : « Paperman »

George, employé d’une entreprise, tombe sous le charme d’une jeune demoiselle à la gare, postulant à une offre d’emploi dans un immeuble en face. Documents après documents, notre Roméo les enverra par la fenêtre, pliés en forme d’avion, qu’il veut atteindre sa Juliette – et plus précisément son coeur. Mais il ne frappera pas aussi facilement sa cible…

Un parfait conte poétique, voilà comment nous pourrions traduire « Paperman », car il mêle joie et tristesse à la fois, sans compter l’apparition du fantastique lorsque le héros passe devant les avions de papier que le vent avait emporté. En effet, ils se colleront à lui (d’où le titre « Paperman ») formant un homme de papier. Un autre avion s’était cependant égaré auprès de la demoiselle. Voulant se retrouver, telle une force d’attraction, de pesanteur, les avions se retrouveront dans une gare, ce qui permet alors la fameuse réunion du couple. Ne doutez plus, c’est ce que l’on appelle communément le destin. Clichée de la ville (lieu de travail, rue New-Yorkaise, métro), le lieu joue aussi un rôle important, car c’est dans une gare que commence l’histoire (la rencontre) et où elle se termine (les retrouvailles).

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Une déception amoureuse chez Disney

Le spectateur ne cesse de compatir à sa déception amoureuse durant tout le court-métrage. On se laisse emporter et subjuguer. Subjuguer également car, si Disney a fermé son studio d’animation 2D, on a encore le droit d’avoir de l’animation en dessin, image par image en ce qui concerne les petits films. C’est donc un véritable retour aux sources, qui nous rapellera le dernier film en 2D « La Princesse et la Grenouille » en 2007. Jamais nous n’avons été si heureux que de retour le dessin prendre le dessus sur le numérique. Autant dire que les animateurs n’ont pas perdu la main de ce côté, car c’est une qualité plus qu’optimale. Les traits sont fins, l’animation est parfaite, on ne peut donc que savourer. A noter également la palette couleur utilisée : le noir et le blanc et le rouge de l’amour (en effet, la couleur rouge n’est présente pour définir seulement le rouge à lèvre). Cette combinaison de couleur permet de donner un aspect de contraste, d’insister sur l’amour, sur la magie.

Pour conclure le court métrage Disney…

Paperman, d’une durée de 7 minutes, sert en réalité d’apéritif avant d’entamer le gros du repas : « Les Mondes de Ralph ». N’ayons pas peur de le dire, le repas terminé ne vous donnera qu’une envie : en prendre davantage… En ce qui concerne notre ressenti, ce n’est qu’un véritable sentiment de nostalgie et d’émerveillement. Une seule question se pose, tenterez-vous ce nouveau système de drague old school ?

Passons maintenant au repas ! Rendez-vous sur notre article : On a vu « Les Mondes de Ralph » !

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