Vous tournez en rond chez vous à la recherche d’activités pour vous occuper ? Pas d’inquiétude, Dingo, l’éternel optimiste, vous ouvre les portes de sa demeure pour vous expliquer comment rester à la maison, dans trois courts métrages d’animation comiques entièrement dessinés à la main.
Fiche technique de Comment Rester à la maison avec Dingo
- Titre original : How to stay at home
- Réalisateur : Eric Goldberg
- Durée : 2 min
- Nombre d’épisodes : 3
- Genre : Famille, Comédie, Animation
- Plateforme de distribution : Disney +
- Sortie : 2021
Le retour de Dingo sur les écrans
La carrière solo de Dingo commence en 1932 avec un court métrage pétillant, drôle et touchant intitulé Dingo et Wilbur. À la suite de ce succès, Dingo décroche sa propre série dans les années 1940 intitulée « Comment… » et décrochera de nombreuses séries de courts métrages jusqu’en 1965.
Cette année-là, la carrière de Dingo bat de l’aile. Ses exploits cinématographiques sont toujours diffusés, mais Dingo ne produit plus de nouveaux courts métrages, il fait quelques apparitions dans ceux de ses amis, mais rien de bien important.
Dans les années 1980, après une longue pause, Dingo revient sur les écrans où il sera le héros de cartoons télévisés. En 1983, il participera au film Le noël de Mickey et Le Prince et Le pauvre en 1990. Cette même année, il obtiendra sa propre série télévisée La bande à Dingo, qui remportera un franc succès auprès du public, ce qui lui permettra d’accéder à l’ultime consécration avec le film culte Dingo et Max, en 1995.
Toutefois, petit à petit, la carrière de Dingo s’est essoufflée. Sa dernière apparition cinématographique remonte à 2007 avec le court métrage Comment brancher son home cinéma. Un court métrage qui reprend le principe de l’une de ses premières séries « Comment… ».
Aujourd’hui, notre gaffeur adoré revient dans trois nouveaux courts métrages drôles et instructifs, en rapport avec la situation sanitaire, qui expliquent les petites choses courantes de la vie « Comment mettre un masque ? », « Apprendre à cuisiner », « Le Binge Watching ».
Une série décalée et instructive sur comment rester à la maison
La série de courts métrages « Comment rester à la maison avec Dingo » aborde de manière comique les nouvelles habitudes qui sont rentrées dans nos mœurs depuis la pandémie de la Covid-19. Depuis le premier confinement, notre quotidien a littéralement changé. Nous passons plus de temps à la maison et devons, de fait, trouver des activités pour nous occuper l’esprit.
Ces scénettes illustrent de manière décalée les difficultés auxquelles sont confrontées les débutants. Pour aider Dingo à réaliser ses tâches, une voix off interprétée par John McLeish explique, étape par étape, comment faire et pourquoi. Dingo, comme à sa grande habitude, fait preuve de maladresse, ce qui rend la série amusante.
Le ton sérieux de la voix-off crée un contraste hilarant entre le récit éducatif et la prestation maladroite et absurde de Dingo.
Comment mettre un masque
Alors que la voix-off expose l’importance de bien mettre son masque, Dingo se débat avec le sien et se retrouve saucissonné dans celui-ci. Il passe 2 minutes à mettre son masque pour finalement aller jusqu’au bout de son jardin pour récupérer son courrier dans sa boîte aux lettres, une situation bien cocasse.
Apprendre à cuisinier
Dans ce court métrage, Dingo se lance dans la cuisine. Comme tous les débutants, il sort tous les ustensiles disponibles dans sa cuisine pas toujours utiles. Une fois équipé, il est temps de se mettre aux fourneaux mais… où sont les ingrédients ? Tous les placards sont vides mais, pas de panique, un bon cuisinier peut concocter de bons petits plats avec trois fois rien.
Le Binge Watching
Cet épisode donne une définition simple du Binge Watching, cette pratique qui consiste à ne pas quitter son écran avant que la série soit entièrement terminée. Dingo a parfaitement assimilé cette activité et la réalise à merveille : il va aux toilettes, récupère sa commande de pizza, allume un feu sans quitter sa série. Comment fait-il me direz-vous ? Eh bien, contrairement à nous, Dingo n’a pas besoin d’appuyer sur pause, non ! Il lui suffit simplement d’allonger son corps, ce qui crée un effet comique hilarant.
Un Dingo tout droit sorti des années 40
On doit le retour de Dingo grâce aux vétérans du dessin animé traditionnel, Eric Goldberg, qui a participé, entre autres, aux films Aladdin, La Princesse et la Grenouille ou plus récemment Vaiana.
Il a confié dans une interview avoir toujours apprécié la folie et la maladresse de Dingo. Il ajoute au sujet de ce personnage :
« Il est toujours positif, il arrive toujours souriant. J’ai pensé que, par rapport à tout ce que nous avons tous vécu au cours de la dernière année, qui de mieux pour nous faire rire que Dingo ? C’est une sorte d’homme ordinaire chez Disney, si vous voulez, mais il s’exécutera toujours à travers sa propre logique folle. »
Pour créer une suite avec les anciens courts métrages de Dingo des années 1940, Eric Goldberg a volontairement recréé le graphisme de l’époque avec les techniques d’animation traditionnelles, qui consistent à donner l’illusion du mouvement en faisant défiler une succession de dessins faits à la main. Pour ce travail, Eric Goldberg est rejoint par deux spécialistes de l’animation traditionnelle : Mark Henn, qui a notamment dessiné Ariel, Jasmine et Belle, et Randy Haycock qui a animé le Prince Naveen. Sous leurs crayons, Dingo semble ne jamais nous avoir quitté, pour notre plus grand plaisir.
Un travail méticuleux a également été réalisé afin de reproduire l’ambiance sonore de l’époque. Eric Goldberg explique :
« Notre monteur Brian Millman a été formidable en apportant des effets sonores originaux durant la création. Pour ceux d’entre vous qui ne le savent pas, l’un des grands artistes des effets sonores du passé était Jimmy MacDonald. Nous avons toujours sa collection d’effets sonores dans nos archives. Brian en a utilisé autant que possible pour que tous nos effets sonores sonnent bien dans ces pastilles sur Dingo. »
La série « Comment rester à la maison avec Dingo » est disponible sur Disney +.