Lone Ranger, Naissance d’un Héros : la conférence de presse

Publié par Alexy Coppy le 20 septembre 2013 | Maj le 4 juin 2016

https://radiodisneyclub.fr/wp-content/uploads/2013/08/loneranger.jpg

Mercredi 24 juillet 2013, Hôtel George V. C’est dans ce prestigieux édifice que nous avons eu l’honneur d’être convié par la Walt Disney Company France pour y rencontrer l’équipe du film de Lone Ranger, Naissance d’un Héros, dernière superproduction de Gore Verbinski (Rango). Répondez présents : le talentueux réalisateur – Gore Verbinski – de la trilogie Pirates des Caraïbes accompagné de son acolyte de toujours, le producteur renommé Jerry Bruckheimer (Le Flic de Berverly Hills ; Prince of Persia, Les Sables du Temps) ; Armie Hammer (Blanche-Neige ; The Social Network), acteur incarnant John Reid, le guerrier solitaire, complétait ce trio d’invités pour animer cette conférence de presse, l’ensemble accueillis par un tonnerre d’applaudissements. Et comme la plupart de ces évènements, celle-ci fût malheureusement succincte (quarante minutes) mais ô combien enrichissante, nous permettant de donner une toute autre opinion du film. Effectivement, même si les personnalités étaient exténuées suite à la promotion internationale de Lone Ranger, elles restèrent entièrement aptes pour répondre à nos questions avec le sourire.

Résumé du film (Radio Disney Club) : Le vénérable et sage Tonto (Johnny Depp) nous conte la transformation de John Reid (Armie Hammer), de simple défenseur de la loi à justicier masqué, connu sous le nom de Lone Ranger ou de Kemo Sabe (« pas le bon frère » en langue indienne). Le tandem devra dès lors apprendre à faire équipe afin de contrer la cupidité et la vanité des hommes de l’Ouest dont le repoussant Butch Cavendish (William Fichtner).

Nous vous proposons dans un premier temps de (re)découvrir notre critique…

https://radiodisneyclub.fr/wp-content/uploads/2013/08/equipe-lr.jpg

Avant de rentrer dans ses développements argumentés, Gore Verbinski tenait à rappeler l’essence de ce projet basé sur une série populaire américaine. Certes, The Lone Ranger ne risquait point de titiller notre esprit vu que cette dernière n’a jamais réellement trouvé sa diffusion en France. Ainsi, contrairement aux américains, nous ne pouvons témoigner d’un passé avec le guerrier masqué et c’est pourquoi nous étions si impatients de le découvrir. Le réalisateur relate néanmoins la difficulté de conception ; on ne cherchait pas simplement à adapter une série en un long-métrage de deux heures et demi, on cherchait plutôt à conserver les souvenirs que l’on pouvait en garder – la série date en effet des années 1930 – pour reconstruire et réinterpréter. C’est en cela que le chef de projet tire l’intérêt et les différents challenges de ce western considéré comme postmoderne. Il était particulièrement essentiel d’explorer la relation entre Tonto (Johnny Depp), digne représentant de la Nature, et John Reid, représentant de la loi humaine, au travers de décors époustouflants. Et justement, il s’agit probablement de la plus grande excitation que recense l’équipe dans la fabrication de cette œuvre : aller et de filmer vers l’Ouest pour renouer avec le genre du western. Un tel tournage méritait de bénéficier des décors authentiques – et non en studio ou en images de synthèses – ce qui induisit cependant une multitude de difficultés supplémentaires, et notamment les problèmes météorologiques. Petite anecdote, la durée du filmage a nettement dépassé les prévisions suites aux tempêtes de sables. Ce sont dans ces situations particulières qu’il était intéressant de savoir comment les acteurs allaient réagir. Armie Hammer affirme à ce sujet : « chaque jour est un défi ; chaque jour était différent au sein de la nature ». Participer à l’élaboration d’un film est avant tout une affaire de passion et de persévérance ; réunir ces deux qualités permet dès lors de produire un travail de grande qualité (que ce soit du simple niveau photographique que la performance des comédiens), ce qu’est The Lone Ranger selon Verbinski.

Lire la suite   Howard, le long-métrage documentaire évènement sur Disney+

Il est impossible, pour un cinéaste, de concevoir un film sans influences. Tout d’abord, Gore Verbinski se considère lui-même comme un amoureux et un fervent défenseur du western – en plus d’avoir grandit avec. Le public souhaitait principalement savoir quelles étaient les influences et références cinématographiques, notamment Rango, son film d’animation. Certes, nous restons dans un univers similaires, celui de l’Ouest et des saloons. Mais l’auteur nie une véritable relecture, expliquant que « mélanger le western et l’animation est extrêmement différent que mélanger le western et la fiction, produisant deux rendus très opposés ». Sans stupéfaction, sa vision cinéphile se rapporte directement aux grands westerns américains des grands visionnaires, comme Sergio Leone (Il était une fois dans l’Ouest) ou Liberty Wallace.

Lone Ranger, Naissance d’un Héros ne sortira en France que le 07 août 2013, soit quelques temps après sa sortie américaine. Jerry Bruckheimer revient à cette occasion sur l’accueil d’un film au cinéma. En effet, la production semble être un échec financier sur le territoire américain ; même si les critiques ont été sévères, l’ensemble de l’équipe a aimé le film et c’est le principal. Et au final, ce ne sont pas la réaction des critiques que Bruckheimer s’attarde, mais bel et bien sur la réaction du public, principal destinataire d’un long-métrage.

Lire la suite   Le Mandalorien : la saison 2 arrive à l'automne 2020

https://radiodisneyclub.fr/wp-content/uploads/2013/08/auto.jpg

La conférence de presse se termine et, afin de la finir dignement, l’ensemble des spectateurs essayèrent d’obtenir tant bien que mal une signature de ces grands hommes qui bercent encore notre vie. A ce sujet, nous n’avons réussi qu’à obtenir celui de Gore Verbinski, qui précisons-le, à probablement ravi la majorité des conviés. En ce qui concerne Jerry Bruckheimer et Armie Hammer, ils se faufilèrent très vite à la sortie, mais peut-on leur en vouloir ? En aucunes façons, leur simple sourire nous suffit, d’autant plus qu’ils préparaient leur entrée pour l’avant-première française.

Concluons cet article en passant aux remerciements. Ce fût pour nous un immense privilège d’assister à cet évènement et nous souhaiterions vivement remercier la Walt Disney Company France pour les invitations ainsi qu’à l’équipe du film d’avoir répondu présent. Merci également à l’ensemble des salariés de Disney pour leur accueil et leur courtoisie.

Rate this post
Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *