Grâce à Disney France, nous avons eu la chance de découvrir en avant-première le cinquième et ultime épisode de la série Indiana Jones : Indiana Jones et le Cadran de la Destinée. 15 ans après le quatrième opus, nous retrouvons nos personnages préférés pour une toute dernière aventure. Rendez-vous au cinéma dès le 28 juin 2023.
Fiche technique d’Indiana Jones et le Cadran de la Destinée
- Titre original : Indiana Jones and the Dial of Destiny
- Titre français : Indiana Jones et le Cadran de la Destinée
- Réalisation : James Mangold
- Scénario : Jez Butterworth, John-Henry Butterworth, David Koepp et James Mangold
- Production : Simon Emanuel, Kathleen Kennedy et Frank Marshall
- Composition : John Williams
- Casting : Harrison Ford, Phoebe Waller-Bridge, Mads Mikkelsen, John Rhys-Davies, Antonio Banderas
- Durée : 154 minutes
- Sortie : 28 juin 2023
Synopsis
1969. Après avoir passé plus de dix ans à enseigner au Hunter College de New York, l’estimé docteur Jones, professeur d’archéologie, est sur le point de prendre sa retraite et de couler des jours paisibles.
Tout bascule après la visite surprise de sa filleule Helena Shaw, qui est à la recherche d’un artefact rare que son père a confié à Indy des années auparavant : le fameux cadran d’Archimède, une relique qui aurait le pouvoir de localiser les fissures temporelles. En arnaqueuse accomplie, Helena vole l’objet et quitte précipitamment le pays afin de le vendre au plus offrant. Indy n’a d’autre choix que de se lancer à sa poursuite. Il ressort son fedora et son blouson de cuir pour une dernière virée…
Première bande-annonce
Seconde bande-annonce
Une recette bien connue qui fonctionne
Le cinquième volet de la saga Indiana Jones commence en 1945, dans une base nazie où ils entreposent des pièces artistiques et des vestiges historiques. On retrouve ici les ingrédients de base des autres épisodes. Indy cherche à dérober l’un des objets avant que les nazis ne le remette à Hitler. Course poursuite dans et sur un train, acrobaties impossibles, pont qui s’effondre et rythme effréné, le film emporte immédiatement le spectateur.
Si par la suite on retrouve un Indiana Jones beaucoup plus âgé, puisque l’intrigue principale se déroule en 1969, tout est fait pour qu’on ne soit pas dépaysé. Les références aux autres opus sont évidemment là pour ravir les fans. On retrouve aussi un troisième acte très « archéologie » au cœur d’une tombe inexplorée, et des objets avec des pouvoirs magiques très puissants. Le peu de vraisemblance de ce dernier point participe aussi au charme de l’histoire.
Des effets spéciaux imposants
Durant la première séquence, Harrison Ford a été numériquement rajeuni. Si l’effet est globalement très réussi, quelques passages sont au contraire complètement ratés, ce qui est bien dommage.
Lors de la première course poursuite sur le train, l’arrière plan fait parfois très faux et même un spectateur peu attentif à l’arrière-plan le remarquera. C’est le cas notamment lors des prises de vues lointaines du train lorsqu’il arrive sur un immense pont.
Une autre course poursuite, celle en pousse-pousse, souffre du même problème : il est très visible que tout a été fait sur fond vert. Ce n’est pas la technique en elle-même qui pose problème mais le fait que l’on s’en aperçoive.
On peut regretter tous ces artifices numériques, qui vont plutôt à l’encontre des principes des premiers opus. En effet, la plupart des effets étaient réalisés « en vrai » et non pas numériquement, ce qui a permis aux différents films de très bien vieillir. Si on prend Les aventuriers de l’Arche Perdue, seule la séquence où l’arche est ouverte est très kitch, tout le reste passe encore très bien.
De très belles performances artistiques dans Indiana Jones et le Cadran de la Destinée
Comme pour les précédents opus, Harrison Ford a donné son maximum pour ce rôle. Que ce soit dans l’action ou dans l’émotion, l’acteur nous livre une excellente performance. Il est bien accompagné par le reste du casting, notamment par Phoebe Waller-Bridge qui joue sa filleule et qui est le personnage féminin qui l’accompagne dans toute l’aventure. Dans la séquence où il a été rajeuni, l’acteur a su jouer son personnage avec beaucoup de justesse et cela transparaît malgré les modifications numériques.
Outre le jeu d’acteur, la qualité de la bande originale est également à souligner. John Williams est à nouveau à la composition et tout ce que l’on peut dire c’est que c’est réussi ! Que ce soit dans les reprises du thème emblématique ou dans les nouvelles musiques, l’ambiance sonore transporte le spectateur.
Une belle conclusion de la saga
Le but de ce film est clair, il s’agit de dire adieu au personnage d’Indiana Jones. Après un échec avec le quatrième volet, certains éléments sont remis à plat dès le début du film, comme le fils d’Indy ou sa relation avec Marion. L’âge est un des thèmes centraux, et il est clairement dit qu’il n’y aura pas d’autres aventures du célèbre archéologue.
Pour notre part, nous avons grandement apprécié la conclusion du film. Mais nous ne vous en dirons rien, il faudra aller en salle pour vous faire votre avis !