Mickey et l’océan perdu : critique de l’album

Publié par Cyril le 5 avril 2018 | Maj le 5 avril 2018

Un nouvel album en bandes dessinées sorti récemment dans les meilleures librairies offre aux plus grands fans une nouvelle aventure de notre souris préférée, accompagnée de ses meilleurs amis. Mickey et l’océan perdu nous plonge dans un nouvel univers intemporel dont le style nous fait penser à un certain anniversaire, et pas celui des 90 ans de ce qui fait de Walt Disney une référence mondiale. Découvrons ensemble ce nouvel album.

océan perdu

Une collection d’albums

Édité par Glénat, Mickey et l’océan perdu fait partie d’une collection de six albums à ce jour, encore disponible en librairie ou sur Internet. Jusqu’à présent, chaque album a été réalisé par un dessinateur différent, avec également un style complètement opposé. Ainsi, après Une mystérieuse mélodie (sorti en mars 2016), Mickey’s Craziest Adventures (également en mars 2016), La jeunesse de Mickey (paru en octobre 2016), Café Zombo (sorti en novembre 2016), il a fallu attendre un an avant de voir apparaître deux derniers albums, à savoir Mickey et l’océan perdu et Mickey Maltesse, la balade de la souris salée, tous deux parus en janvier 2018.

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Ces albums coûtant entre 15€ et 18€ chacun, ils offrent au lecteur une nouvelle aventure inédite, dans un format cartonné avec une reliure à l’ancienne.

Mickey et l’océan perdu

L’album

Ce nouvel album, dessiné par Silvio Camboni et scénarisé par Denis-Pierre Filippi raconte une nouvelle aventure de Mickey, Minnie et Dingo dans un style hautement steampunk (tel celui que nous retrouvons durant le vingt-cinquième anniversaire de Disneyland Paris notamment dans la Disney Stars on Parade), mais aussi dans un contexte rétro-futuriste. Le style steampunk se remarque dès la couverture de Mickey et l’océan perdu, avec ses instruments complexes et cette mécanique de cuivre et d’acier formant la bordure de cette couverture. Avec un dessin réalisé grâce aux technologies numériques, le graphisme en général se veut être très profond, avec un jeu d’ombres impressionnant, très agréable à lire et à regarder. Le lecteur pourra ainsi apprécier des images en double-page d’une grande qualité artistique.

Mickey et l'océan perdu

Mickey et l’océan perdu se déroule dans une époque intemporelle. Alors que l’architecture et le style présentés dans la ville semblent ressembler aux années 1850 – 1940, où l’industrie avait une place forte dans l’économie, l’aspect vestimentaire vient également renforcer l’idée que nous pourrions avoir de cette époque. Les vêtements que portent Mickey, Minnie et Dingo, à savoir chapeau melon, casquette, pantalons à bretelles et robe plissée, s’intègrent bien dans cet univers. A cela, nous retrouvons des références nettement plus contemporaines comme par exemple des casques à réalité virtuelle, tout comme d’autres appareils modernes. Ainsi, cette histoire devient totalement indémodable et multi-générationnelle.

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Les personnages

mickey et l'océan perdu

La personnalité de chaque personnage de Mickey et l’océan perdu se veut être différente de l’image que nous en avons dans les courts-métrages et dans les parcs Disneyland. Même si cela peut surprendre au premier regard, il est agréable de voir Dingo évoluer tout au long de l’histoire avec un certain charisme, une réflexion aboutie et nettement moins gaffeur qu’à l’accoutumée. Ainsi, cela rend le scénario plus complet et une répartition des rôles cohérents.

Nous retrouvons donc dans cet album une partie des héros de Walt Disney, à savoir Mickey, Minnie, Dingo et Pat Hibulaire.

L’histoire

Tout commence au beau milieu de la glace, exactement au grand nord de l’Ouralie, quelques années après le Grand Conflit. Rien n’indique précisément ce qu’est ce grand conflit. Cependant, le terme de conflit fait référence à une guerre, à laquelle les auteurs ont préféré apaiser cette notion de violence dans le récit. Faisant suite, nous nous apercevons qu’une grande quantité d’épaves traînent tout autour du monde, et cachent un trésor inestimable : la coralite, une source d’énergie, une matière première de leur technologie. Toutefois, c’est au fond de l’océan que les problèmes arrivent pour notre souris, dont les conséquences sont terribles pour l’environnement, au point de remplacer les nuages par l’eau, et une pesanteur modifiée. Nos amis vont faire tout leur possible pour que la nature reprenne ses droits, au péril de leur vie.

Notre critique de Mickey et l’océan perdu

Pour ne pas vous le cacher, Mickey et l’océan perdu est surprenant. Au niveau du style, le côté steampunk et l’univers rétro-futuriste offrent une ambiance immersive, avec un clin d’œil à la nouvelle parade de Disneyland Paris pour son vingt-cinquième anniversaire. La représentation du personnage de Dingo donne à l’histoire un côté plus sérieux, contrairement à l’image gaffeur dont nous avons l’habitude. Avec un scénario basé sur des références à la science-fiction, le duo Camboni – Filippi ouvrent la porte vers de nombreuses possibilités, avec un style graphique réellement passionnant. Bref, un album qui a sa place dans toute bibliothèque digne de ce nom.

5/5 - (3 votes)
1 commentaires sur "Mickey et l’océan perdu : critique de l’album"
  1. Jonathan Wonner

    J’ai adoré l’ambiance et le style de cette BD !

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