Maintenant que le casting prend forme avec l’arrivée du Punisher et d’Elecktra dans la saison 2 de Daredevil, le producteur exécutif de la première saison, Drew Goddard, a tenu à s’exprimer sur cette deuxième partie des aventures du justicier aveugle qui risque d’avoir pas mal de boulot !
Bien qu’il ne soit plus producteur exécutif comme sur la saison 1, Drew Goddard rassure les fans en confirmant son implication dans la série. Il explique :
« Pour moi, il est question d’en faire quelque chose de personnel. Avec Matt Murdock, j’ai une connexion tellement personnelle à ce personnage que je me suis dit : ‘Je dois le faire’. Je ne veux pas qualifier ça de ‘karaoke de super-héros’, je ne veux pas être quelqu’un qui prend les bandes dessinées et les porte au petit écran. Je pense que c’est notre boulot de traiter ça comme si c’était notre propre œuvre. Si j’étais l’auteur d’une bande dessinée, vous ne devez pas juste raconter l’histoire de quelqu’un d’autre à votre tour, vous devez prendre le relais et faire avancer l’histoire. »
Une rumeur annonçant qu’il participera aux autres séries Marvel/Netflix et mettra sur pied les Défenseurs affole la toile. Il répond :
« J’adore Marvel, je continue de travailler avec eux. J’étais avec les scénaristes de la saison 2 il y a deux semaines et ça avance bien. (…) Je suis toujours présent quand ils en parlent, parce c’est ainsi que je passe mon temps libre : je reste au studio et on parle de Daredevil. Alors, si cela est considéré comme du travail, je suis toujours disposé à le faire … »
Drew Goddard avait imaginé Daredevil en film avant la série
Alors que le tournage de sa saison 2 se poursuit intensément, la série Marvel de Netflix Daredevil révèle aujourd’hui les origines de sa création à travers une interview de Drew Goddard, l’un de ses initiateurs créatifs. Bien avant le rachat des droits d’adaptation par Disney, Marvel avait pour projet d’effacer la tâche mais il s’agissait d’un projet cinématographique et non télévisé comme le révèle le scénariste dans un entretien au micro d’IGN :
« Il y a quelques années, bien après le film avec Ben Affleck, j’ai été voir Marvel avec un projet de film. Mais en discutant, nous avons réalisé que ce film n’avait pas besoin de coûter 200 millions de dollars. Le truc c’est que Matt Murdock ne sauve pas le monde. Il nettoie juste son quartier. Si des vaisseaux aliens s’étaient écrasés dans les rues, ça n’aurait pas été bon. Or Marvel, dans sa branche cinématographique, ne produit pas de films à 25 millions de dollars. Ils jouent gros et ils ont raison de le faire. »
Finalement, le partenariat conclu entre Netflix, Disney, Marvel Television et ABC Studios a permis au projet d’évoluer dans un format inédit, une aubaine pour le Diable Rouge qui s’est offert pour sa première saison 13 épisodes de 60 minutes, tournés de telle manière que l’on peut les coller les uns après les autres et les diffuser d’une seule traite.
« Je pense que nous avons plus de libertés sur le petit écran, que nous pouvons rendre ça très adulte. Si on faisait passer la série de Netflix dans les cinémas, elle serait Rated R (interdit aux moins de 17 ans non-accompagnés). Et ils ne font pas de films comme ça. On a aussi pu explorer le personnage. Et je crois que Netflix était la meilleur maison pour ça. Sinon on aurait eu une version édulcorée. »
Il est vrai qu’adapter une telle figure de la Maison des Idées n’aurait pas eu de sens dans les salles obscures. La diffusion sur Netflix a permis à Drew Goddard et ses équipes de se lâcher littéralement sur les scènes d’action, les moments crus et douloureux. Rappel : retour de la série en avril 2016 et promotion intense à la New York Comic Con 2015.