Souvenirs de tournage : notre avis sur la série Disney+

Publié par Magali Milanini le 4 mai 2020 | Maj le 4 mai 2020

Souvenirs de tournage est une série documentaire entièrement disponible depuis le 1er mai sur la plateforme Disney+. Son but ? Nous plonger dans les coulisses du tournage de films qui ont marqué leur temps grâce à ce qu’il reste de leurs accessoires. En effet, que serait un film sans les costumes, les éléments de décors, les maquettes et cætera ? C’est sur ce point essentiel que se concentre la série, présentée par le collectionneur Dan Lanigan, qui dans chaque épisode est accompagné de ceux qui ont contribué à chacun de ces films cultes…

Fiche technique de la série Souvenirs de tournage

  • Titre original : Prop Culture
  • Titre français : Souvenirs de tournage
  • Genre : Docu-série
  • Durée moyenne des épisodes : 30 minutes
  • Nombre d’épisodes : 8
  • Présentateur : Dan Lanigan
  • Plateforme de diffusion : Disney+

Souvenirs de tournage

Épisode 1 : Mary Poppins

Pour le premier épisode, laissons s’envoler les cerf-volants. Mary Poppins a fait, et continue de faire rêver toutes les générations. D’Anaheim à Los Angeles, en passant par Phoenix et New York, on découvre que quelques trésors de tournage existent toujours. Des pièces légendaires telles que le parapluie, ne sont, hélas, plus présentes, mais Kevin Kidney, restaurateur pour Disney, nous ferait-il rêver, en reproduisant à l’identique le perroquet, ou bien encore la boule à neige ?

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Ouvrons la porte du bureau de Walt, en suivant l’air de Richard Sherman « nourrir les p’tits oiseaux », qui nous rappelle que nous ne sommes que des grands enfants, toute notre vie. Mais que voyons-nous sur le piano ? Qui se douterait, par ailleurs, que le sac fût l’objet d’un jeu concours ? Ces petits mystères sont une aubaine pour les fans. Nous voyageons directement dans l’univers de Mary, dès les premières minutes. De plus, les moment avec Dee Dee Wood, Tony Walton, ou encore une petite fille qui a bien grandi sont riches en émotion, lorsque ces derniers revoient les balais de ramoneur, les chevaux de bois, les vêtements conservés et les croquis. Que l’on soit spectateur ou acteur, chacun d’entre nous à un souvenir avec Mary.

Épisode 2 de Souvenirs de Tournage : Tron

Sorti durant l’été 1982, Tron est un film avant-gardiste et futuriste, qui mélange deux univers : le nôtre, et celui de demain, qui évoluera avec les débuts de la technologie. Les souvenirs sont forts, mais reflètent surtout l’aboutissement d’un rêve d’enfant pour Bruce Boxleitner (Tron), qui redécouvre sa tenue de scène et son casque mythique. L’émotion est palpable, son bras et son frisbee, en sont d’autres souvenirs de tournage, tout aussi chargés d’histoire.
Ce film expérimental, n’a par ailleurs pas bien été accueilli par le public qui préfère à cette époque, l’univers de Star Wars. Pourtant, la franchise Tron a fait s’écouler de nombreux dérivés, qu’un certain créateur conserve toujours dans son jardin, accompagné de sa veste de tournage et du premier story-board. On remarque alors la complexité de la réalisation, mais aussi que cette équipe de tournage était visionnaire.

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C’est 25 ans après, que Tron l’héritage, modernise tout ce qui n’a pu être fait avec les moyens de l’époque. Pour l’équipe de réalisation, ce film apporte une dimension prophétique du monde d’aujourd’hui. C’est pour cela que des objets tels que le clap de fin de tournage ou le script original, sont des réels trésors pour les passionnés et pour l’histoire du numérique.

Épisode 3 : L’Étrange Noël de monsieur Jack

Film culte sorti en 1991, l’Étrange Noël de Monsieur Jack a marqué l’histoire de l’animation, et sait rester populaire de génération en génération. C’est donc tout naturellement que Dan s’est donné pour mission de partir à la rencontre de ceux qui ont participé à l’élaboration de ce chef-d’œuvre, et de découvrir leurs collections de souvenirs de tournage.

Souvenirs de tournage

Bonita deCarlo (responsable fabrication personnages), Kathleen Gavin (productrice), Dan et Fon Davis (décorateur) redécouvrent les maquettes de la colline en spirale dans le bar dédié à l’univers de Tim Burton à New-York.

Premier film Disney tourné en image par image, L’Étrange Noël de Monsieur Jack est une pépite $et regorge de trésors pour les collectionneurs, des 227 marionnettes aux éléments de décors. L’occasion pour Dan de rencontrer les artistes qui y ont participé, dont le célèbre compositeur Danny Elfman, la scénariste Caroline Thompson et même le réalisateur Henry Selick. Tous reviennent avec émotion sur leur collaboration avec Tim Burton, sur les défis rencontrés pour donner vie aux personnages, et sur leur propre vision du film, en tentant d’expliquer son succès. L’animation en image par image, le scénario atypique, les décors et personnages bizarroïdes et les chansons inimitables ont fait un film imparfait, dans lequel chacun et chacune peut se reconnaître.

Épisode 4 : Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl

Dans cet épisode de Souvenirs de Tournage, Dan part sur les traces des trésors perdus du premier volet de la saga culte Pirates des Caraïbes. Pour débuter sa quête, le collectionneur pose ses valises à Wallilabou Bay sur l’île de St Vincent, principal lieu de tournage du long-métrage de Gore Verbinsky. Une petite île marquée par le passage des équipes du film où habite toujours la costumière de La Malédiction du Black Pearl : Penny Rose. Des premières esquisses sorties des esprits créatifs de Jim Byrkit et Crash McCreery à la création des épées plus vraies que nature de Tommy Swatton, Dan Lanigan décrypte avec bonheur le processus créatif autour des décors, costumes et accessoires.

Dan Lanigan et le maquettiste Don Bies explorent la maquette grandeur nature du Black Pearl dans Souvenirs de Tournage

Au pied de l’imposante maquette du Black Pearl, sur le pont de l’Interceptor ou à la recherche du trésor caché de l’attraction Pirates des Caraïbes de Californie, l’hôte offre une plongée inédite dans l’âme visuelle de l’univers de Jack Sparrow. Cette captivante exploration permet de mieux comprendre l’impact et la force de la saga, marquée par la passion et l’authenticité de ces artistes. Quelques images laissent entrevoir une maquette du navire de Sao Feng, vu dans le troisième volet.

Épisode 5 de Souvenirs de Tournage : Chérie, j’ai rétréci les gosses

Chérie, j’ai rétréci les gosses est et restera à tout jamais l’un des films cultes des années 80. Rappelons que l’univers a même eu l’honneur d’être utilisé pour une attraction dans les parcs Disney, Chérie, j’ai rétréci le public. Mêlant comédie et science-fiction, ce film a été une vraie révolution pour l’époque. En effet, les effets spéciaux n’étaient pas encore très développés et il a donc fallu que les créateurs regorgent d’ingéniosité pour donner vie aux scènes cultes.

Dans cet épisode de Souvenirs de Tournage, nous aurons la chance de découvrir la fameuse invention de Wayne Szalinski qui permet de rétrécir les objets (et les humains par la même occasion…), ainsi que les différents objets ayant permis de donner vie à la fourmi amie des enfants (maquette et armature en métal), ou encore la reproduction du méchant de l’histoire, le scorpion, les lunettes de Szalinski…. Et avec chaque objet, viennent les anecdotes du tournage puisque Dan Lanigan a rencontré des acteurs du film, le réalisateur et d’autres créateurs…

Épisode 6 : Le Monde de Narnia : Le Lion, la Sorcière blanche et l’Armoire magique

Le premier opus du Monde de Narnia : Le Lion, la Sorcière Blanche et l’Armoire magique a véritablement marqué son temps. Adaptation des livres du même nom de C.S. Lewis écoulés à des millions d’exemplaires à travers le monde, l’adaptation était quasiment parfaite. Cet épisode est peut-être celui qui permet de voir le plus d’objets authentiques du tournage d’un film dans cette série.

Souvenirs de tournage

Les acteurs des enfants Pevensie présents dans Souvenirs de tournage

Nous commençons notre aventure avec l’épée de Peter, véritable œuvre d’art, et arme culte du film. Puis, dans les archives de la Walt Disney Company, nous pouvons admirer le traineau dans lequel nous apercevons pour la première fois la Sorcière Blanche, en compagnie de Kiran Shah, interprète du méchant Ginarrbrik. Puis, nous apercevons, l’Armoire Magique, le réverbère ou encore la statue de Tumnus, le faune. Chez un collectionneur, ce sont des costumes (armures, minotaure, les castors…) qui nous font revivre le film. Et enfin, c’est avec plaisir que nous retrouvons Lucy (Georgie Henley), Susan (Anna Popplewell) et Peter (William Moseley) Pevensie, qui redécouvrent les cadeaux du Père Noël, ainsi que des costumes qu’ils ont porté sur le tournage…

Épisode 7 de Souvenirs de Tournage : Qui veut la peau de Roger Rabbit ?

Tout commence à Hollywood en 1947 : une simple histoire de tromperie qui se terminera en enquête policière, à la fois sombre et drôle, dans le monde des Toons. Au-delà d’être un film mêlant prise de vue réelle et animation, « Qui veut la Peau de Roger Rabbit » a surtout été un film aux mœurs presque adultes dans sa double lecture. Comme tout bon long-métrage qui se respecte dans les studios d’animations Disney, l’équipe en charge du film n’aura pas chaumé en créativité pour réaliser ce film !

De ce fait, le tournage a été un véritable cauchemar pour certaines personnes comme George Gibbs – le superviseur des effets mécaniques, comme il a été pour Charles Fleischer, un vrai moment de joie et de complicité avec son personnage Roger Rabbit. Cet épisode documentaire retrace ainsi la construction du film avec ses objets les plus symboliques comme : Les menottes d’Eddie Valliant, le costume de Demort joué par Christopfer Lloyd, le squelette de Beny Taxi ou bien même le celluloïd de Jessica Rabbit, inspirée et même améliorée par les suggestions de sa doubleuse, Kathleen Turner. L’ambiance de cet épisode nous replonge dans le film et donne même envie de le revoir par nostalgie !

Épisode 8 : The Muppet Movie

L’épisode se résume ainsi : L’histoire d’une bande de joyeux lurons un peu (beaucoup) marginaux, qui sont partis en quête du rêve américain. Une signification poignante quand on sait que l’histoire incarnait autant celle des muppets… que l’équipe même ayant tourné le long-métrage. Tout cela a démarré en 1979 grâce à trois personnes: Brian Henson, Frank Oz et Jim Henson. Motivés et ambitieux, ils ont regroupé des gens exceptionnels autour d’eux et ont permis de faire de ce tournage, un moment de fière complicité. On le voit au travers de quelques objets symboliques, comme les photos prises au moment du tournage ; l’affiche originale du film illustrée par le célèbre Drew Struzan qui l’a souhaitée tendre, belle et inspirante. On le voit aussi au travers des costumes de Piggy, de la voiture qu’un ours a hérité de son oncle, la Fozzie Studebaker. Ou bien, l’enseigne à la couleur un peu patinée du El Sleezo Café.

Mais surtout, l’objet le plus iconique est sûrement le banjo que tenait Kermit tout au long du film. Un banjo qui représente la joie et l’émotion profonde de ce groupe, ayant donné vie et âme à ce merveilleux projet.

Auteurs de l’article : Joshua Bobée, Colombe-Iris Bretin, Camille Estève, Magali Milanini, Fiona Rodrigues.

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