Top 12 des héroïnes Disney hors princesses

Publié par Camille Esteve le 8 avril 2020 | Maj le 8 avril 2020

Elles sont courageuses, fortes, déterminées et intelligentes : les héroïnes Disney savent se montrer inspirantes pour chacun et chacune d’entre nous. Et si les princesses Disney sont mises en avant la plupart du temps, cette fois-ci, place aux oubliées, aux héroïnes qui ne font pas partie des franchises Princesses Disney ou Reine des Neiges. Place à des filles et des femmes qui, si l’on y regarde d’un peu plus près, font passer des messages aussi honorables qu’indispensables.

Numéro 12 des héroïnes Disney : Alice (Alice au Pays des Merveilles)

Alice

« Dans mon monde à moi, il n’y aurait que des divagations. Comme disent les grands, les choses ne seraient pas ce qu’elles sont. Au contraire, elles seraient ce qu’elles ne sont pas. Je suis sûre que ce serait mieux. »

Curieuse, inventive et rêveuse, voici Alice. Assise sur une branche d’arbre, elle écoute d’une oreille distraite les leçons récitées religieusement par sa grande sœur. Le livre, sans images, lui parait fade et inintéressant. Le monde tel qu’il est bâti, d’ailleurs, lui parait fade et inintéressant, avec toutes ses conventions et sans la moindre fantaisie. Qu’à cela ne tienne : Alice créera le sien. Un monde où les chats parlent, où les fleurs chantent et où les lapins vivent dans des maisons. Un lapin, justement. À l’instar du personnage créé par Lewis Carroll en 1865, la petite fille aperçoit, ébahie, un drôle de lapin blanc en redingote, qui s’exclame, montre en main : « Je suis en retard ! » C’est ici que la réalité bascule dans la fiction. En suivant le lapin, Alice tombe dans un terrier et découvre le célèbre Pays des Merveilles. D’abord très raisonnable (même trop raisonnable, du propre aveu de Walt Disney qui trouvait a posteriori que son Alice était trop donneuse de leçons et ennuyeuse), la petite fille blonde fait pourtant preuve de courage et de curiosité, sans préjugé véritable. Tout ce qu’elle voit l’intrigue, l’émerveille, mais ne l’effraie pas et elle accepte la folie apparente de tous les personnages qu’elle rencontre. Lorsqu’elle prend brusquement conscience de sa solitude, elle regrette amèrement sa curiosité, qui vaut pour morale de l’histoire : la curiosité est un vilain défaut. Et pourtant, ne serait-il pas, au contraire, l’un des plus beaux ? Par son aventure hors du commun, Alice nous montre finalement le pouvoir de notre imagination, et sa grande beauté. N’ayons pas peur de la curiosité : elle est la porte d’accès au plus formidable des imaginaires.

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Numéro 11 : La Fée Clochette (Peter Pan)

Clochette

« – Mais qu’est-ce qu’elle fait, la fée ? – Elle parle ! – Mais qu’est-ce qu’elle dit ? – Que tu es une affreuse jeune fille ! »

Personnage iconique de la filmographie Disney, et figure emblématique de la magie dans la culture populaire, la Fée Clochette n’était au départ qu’un son et une lumière. Un petit tintement de clochette (d’où son nom) et une minuscule lueur projetée autour des comédiens qui interprétaient, au début du XXe siècle, la pièce de J.M. Barrie. Acolyte de Peter Pan, elle prend une véritable apparence en 1953 grâce aux studios Disney, ce qui soulève une véritable indignation parmi les amateurs de la pièce. Jugée trop sexy, voire sexualisée, la Fée Clochette dérange par son apparence de pin-up, qui n’est pas sans rappeler les actrices célèbres de l’époque. Mais au-delà de sa sensualité latente, Clochette prend également un peu d’épaisseur. Elle ne se contente pas de seconder Peter : elle lui voue un amour sans limites. Cela se manifeste, certes, par des crises de jalousie envers Wendy, légèrement exagérées (tentative de meurtre comprise), mais après tant d’années à espérer (en vain) l’amour de Peter, qui s’entoure de belles sirènes et indiennes de surcroît, qui pourrait lui reprocher son impatience face à la concurrence ? Et c’est là que se joue le drame de la Fée Clochette : en tant qu’être magique, elle ne peut que vivre au Pays Imaginaire, et est condamnée à rester aux côtés d’un homme qu’elle aime à sens unique. Elle ignore alors qu’elle représente aux yeux de Peter « plus d’importance que tout l’or du monde », et elle se sacrifie en voulant le protéger de la bombe de Crochet. Sa loyauté envers Peter Pan est sans faille, et toutes ses bassesses, finalement, ne sont qu’un cri silencieux de désespoir. La Fée Clochette est bien plus qu’une petite peste sexy. Elle incarne l’amour sous toutes ses formes. Un amour jaloux, colérique, possessif, tempétueux, imprévisible mais aussi sincère, loyal, protecteur, brut et authentique.

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Numéro 10 des héroïnes Disney : Kida (Atlantide, l’Empire perdu)

Kida

« Les rois de notre passé pleureraient de honte s’ils voyaient notre décadence. Si grâce à leur connaissance, les étrangers nous livrent les secrets de notre passé, peut-être pourrions-nous sauver notre avenir. »

Souvent oubliée, Kida est pourtant une princesse Disney. Fille unique du roi Kashekim, c’est avec impuissance qu’elle assiste, encore enfant, à la mort de sa mère tandis que l’île d’Atlantide disparaît, engloutie sous les eaux. Se crée alors une nouvelle forme de civilisation, à l’écart du monde, qui alimente mystères et légendes, mais qui, plus que tout, cherche à s’en protéger. Lorsque l’équipe de l’expédition menée par Milo parvient finalement à pénétrer sur l’île, Kida, d’abord méfiante, est leur premier contact. Déssinée par les équipes Disney comme une princesse bien différente des classiques demoiselles en détresse, Kida apparaît comme une guerrière, prête à tout pour protéger son peuple et son père malade. Son besoin de connaître ses origines et de comprendre son passé prend toutefois le dessus sur sa méfiance et elle accepte peu à peu de s’ouvrir à Milo, contre l’avis de son père. À l’image de Pocahontas, elle fait découvrir à Milo sa culture, l’incite à respecter la nature et lui montre l’importance de protéger une civilisation.  En plus de faire preuve de curiosité, Kida sait également être empathique au point de guérir la blessure de Milo, dont elle semble partager la souffrance. Si finalement, sa confiance a été trahie par les collègues de celui-ci, elle ne se laisse pas abattre et se bat jusqu’au bout pour protéger l’île. Une vraie princesse guerrière, malheureusement souvent oubliée, mais qui, pourtant, mérite elle aussi une place dans ce top des héroïnes Disney.

Numéro 9 : Jane Porter (Tarzan)

Jane Porter

« Père, j’étais en train de marcher, j’étais… Oh ! Bébé ! Un petit bébé singe, j’en ai fait un croquis ! Tout à coup, le petit singe se met à pleurer. »

Née de la plume d’Edgar Rice Burroughs en 1912, Jane Porter est, à l’origine, une jeune femme américaine, fille du professeur Archimède Porter. Systématiquement sauvée par Tarzan des dangers de la jungle à la base, elle trouve une place nouvelle dans le dessin animé de 1999. Légèrement naïve, curieuse et intelligente, elle partage la même passion pour les gorilles que son père, ce qui créé un lien père-fille plutôt touchant. Son côté un peu précieux, dû à son éducation de jeune fille anglaise bien née, peut donner lieu à des situations quelque peu comiques face à la sauvagerie de la jungle. Mais elle s’y adapte sans souci, sa soif de savoir dépassant largement les conventions sociales. Et c’est en cela que le personnage devient intéressant. Avec un vrai talent pour le dessin, elle croque chaque espèce avec passion dans son carnet. Et, surtout, devient l’institutrice de Tarzan. En l’espace de quelques semaines, et à force de patience, elle lui enseigne la langue anglaise, la lecture, les arts et les sciences. Elle ne se cantonne donc pas au rôle de demoiselle en détresse qui a sans cesse besoin de Tarzan pour la sauver. Lui aussi, a besoin d’elle.

Numéro 8 : Esméralda (Le Bossu de Notre-Dame)

Esmeralda

« – Vous maltraitez ce pauvre garçon tout comme vous maltraitez mon peuple. Vous prêchez la justice mais vous êtes cruel envers ceux qui ont besoin de votre aide ! – Silence ! – Justice ! »

Difficile d’établir un top des héroïnes Disney les plus emblématiques de la filmographie Disney sans mentionner la belle et courageuse Esméralda. Célèbre bohémienne née sous la plume de Victor Hugo dans Notre-Dame de Paris, Esméralda incarne tant la sensualité que la soif de liberté. Son sort est tristement scellé dans le roman, condamnée à n’être véritablement aimée que par le pauvre Quasimodo. Les autres hommes, Frollo et Phoebus, eux, la désirent jusqu’à en perdre la raison et la jeune bohémienne devient, malgré elle, l’incarnation d’une passion aussi ardente que dangereuse. Accusée de sorcellerie, elle est finalement condamnée à la pendaison, sous le regard mauvais et satisfait de Frollo, frustré de ne pas avoir obtenu les faveurs de la gitane. Heureusement pour elle, Esméralda connaît un dénouement nettement plus joyeux dans le dessin animé, mais n’en reste pas moins malmenée par l’odieux juge, Claude Frollo. Malgré la persécution dont elle est victime, elle reste douce et bienveillante envers Quasimodo, dont elle est la première (et même la seule) à voir la beauté intérieure. Elle est également la seule à ne pas suivre aveuglément l’effet de foule qui humilie Quasimodo sur la place publique et, en plus de mettre fin à la cruauté dont il est victime, défie publiquement Frollo, figure d’autorité sur la ville. Farouchement attachée à sa liberté, elle prend tous les risques pour s’échapper de Notre-Dame et n’hésite pas à sauver la vie de Phoebus. Par fidélité à sa liberté, ainsi qu’à son amour, elle refuse le chantage de Frollo et préfère mourir brûlée vive que de s’offrir à lui. Enfin, c’est elle qui tend la main à Quasimodo pour le présenter officiellement à Paris. Elle lui offre une seconde naissance, une nouvelle vie, une vie où il pourra être aimé pour ce qu’il est. D’une certaine manière, elle le délivre, le libère de sa tour. Esméralda est, de loin, un personnage fort, puissant, bienveillant, mais avant tout, libre.

Numéro 7 des héroïnes Disney : Charlotte Leboeuf (La Princesse et la Grenouille)

Charlotte

« Et au moment où je disais que ces histoires d’étoile du soir étaient réservées aux bébés et… aux simples d’esprit… »

Voilà un personnage peu commun et unique en son genre : Charlotte Leboeuf. Personnage secondaire dans le classique d’animation La Princesse et la Grenouille, Charlotte est la meilleure amie et amie d’enfance de Tiana. Issue d’un milieu plus que privilégié, avec un père prêt à satisfaire tous ses caprices, Charlotte peut passer de prime abord pour une enfant pourrie gâtée, complètement obnubilée par ses histoires de contes de fées et de princes charmants, aux antipodes donc du sens des réalités incarné par Tiana qui, elle, n’a pas le temps de rêvasser. Pourtant, leur amitié, depuis toujours, surmonte cette grande différence. Parce que là est le point fort de Charlotte : sa loyauté à toute épreuve. Elle aime sincèrement Tiana et ne voit pas en elle la fille de sa couturière personnelle ou une « simple serveuse ». Tiana est son amie et Charlotte, tout en respectant son désir d’indépendance pour ouvrir son restaurant, lui tend la main à chaque occasion. Elle sacrifie même ses propres rêves d’amour et de romantisme en acceptant d’embrasser Naveen, sans contrepartie, afin qu’il puisse retrouver forme humaine et épouser Tiana. Charlotte se réjouit d’ailleurs sincèrement pour son amie lors de son mariage et n’éprouve aucune jalousie. Pétillante, surexcitée, et avouons-le franchement drôle avec ses gaffes légendaires et sa manière de toujours sur-réagir, Charlotte est un personnage attachant et malheureusement oublié. Désormais, le mal est réparé dans notre top des héroïnes Disney !

Numéro 6 : Colette Tatou (Ratatouille)

Colette

« Combien de femmes tu vois dans cette cuisine ? Je suis la seule. Et pourquoi à ton avis ? Parce que la grande cuisine est une institution archaïque qui obéit à des règles éditées par des vieillards misogynes et bornés. Des règles qui font qu’il est impossible pour une femme d’entrer dans ce monde. Et pourtant je suis là. Et pourquoi d’après toi ? Parce que c’est moi la plus dure à la tâche dans cette cuisine. J’ai trop travaillé depuis trop longtemps pour supporter que ma carrière soit compromise par un commis aux poubelles qui a eu de la chance, vu ? »

Si les stéréotypes aiment rappeler que la place d’une femme est dans la cuisine, le personnage de Colette pose un autre constat : la grande cuisine, paradoxalement et tristement, est un univers majoritairement masculin. Dès lors, difficile pour une femme de trouver sa place et de s’y imposer. Pourtant, Colette est là. Plutôt antipathique, voire franchement désagréable dans les premiers instants du film, elle dévoile peu à peu sa sensibilité à Linguini, qu’elle se voit contrainte de prendre en charge après l’avoir défendu contre la colère de Skinner (notons par ailleurs qu’elle est la seule voix qui ose braver l’autorité despotique du chef). Elle est également la seule de la brigade à soutenir Linguini lorsque ce dernier révèle le rôle de Rémi dans sa façon de cuisiner. Décision romantique prise par amour pour Linguini ? Non. C’est en voyant en vitrine le livre de Gusteau qu’elle comprend enfin le sens du fameux mantra : « Tout le monde peut cuisiner ». Fidèle à ses principes, elle fait demi-tour et accepte qu’un rat puisse être chef. Même si le personnage reste un personnage secondaire, il est appréciable que son rôle ne se soit pas cantonné à la caution romantique du film, qui finalement passe au second plan dans le scénario. Inspirée de la chef étoilée française Hélène Darroze, Colette Tatou est une femme forte, volontaire et surtout, intelligente.

Numéro 5 : Nani (Lilo & Stitch)

Nani

« On a beau y mettre la meilleure volonté parfois, les choses ne se passent pas comme on voudrait car parfois, les choses doivent changer. Et parfois, ça vaut même beaucoup mieux. »

Dans le décor paradisiaque d’Hawaï vit une famille déchirée. Lilo et Nani, deux sœurs orphelines depuis un accident de voiture, tentent tant bien que mal de s’apprivoiser, lorsqu’un alien aussi mignon qu’improbable débarque dans leur vie et les aide, à sa manière, à retrouver l’esprit de O’Hana. Si Stitch est souvent plébiscité par les fans, n’oublions pas Nani. À peine sortie de l’adolescence, la jeune femme doit élever toute seule sa petite sœur de six ans, Lilo. La petite fille, souffrant de l’absence de ses parents et du rejet de ses camarades de danse, manifeste par tous les moyens sa colère (légitime) et son sentiment de solitude, et c’est à Nani de mettre de côté sa propre souffrance pour gérer sa petite sœur. Elle enchaîne les petits boulots, souvent ingrats, et est prête à tout pour conserver la garde de Lilo, remise sans cesse en question par l’imposant et antipathique éducateur M. Bubbles. Elle met même entre parenthèses sa relation amicale/amoureuse avec David pour pouvoir s’occuper de sa sœur et accepte, malgré ses réticences, la présence de Stitch dans la famille, en voyant Lilo retrouver goût à la vie. Pourtant loin d’être parfaite, et c’est ce qui la rend humaine, Nani peine à trouver sa juste place dans son rôle éducatif envers Lilo (ce que la petite fille rappelle en lui confiant : « Nani, je préfère que tu sois ma sœur que ma maman ».) Malgré toutes ses erreurs, la jeune femme tient bon et se bat jusqu’au bout, par amour pour sa sœur et mérite amplement sa place dans ce top des héroïnes Disney.

Numéro 4 des héroïnes Disney : Mégara (Hercule)

Mégara

« Je suis une damoiselle, je suis en détresse, et je m’en sortirai seule, alors bon vent ! »

Rebelle, indépendante, caractérielle, Mégara ne se laisse pas faire et encore moins par la gent masculine. Une belle revanche de ce personnage, aux origines mythologiques qui, selon les récits, aurait été donnée en mariage par son père Créon à Héraclès (le nom grec de Hercule), avant d’être tuée par celui-ci. Dans la version Disney, Mégara gagne en profondeur. D’abord séductrice et manipulatrice, elle révèle finalement une grande sensibilité. Rappelons qu’elle n’a pas hésité à vendre son âme à Hadès pour sauver la vie de son premier compagnon, qui l’a finalement abandonnée pour une autre. Profondément blessée par cette trahison, et contrainte d’obéir à Hadès, elle séduit Hercule pour le piéger, sans pour autant se départir de son besoin d’indépendance et de sa méfiance à l’égard des hommes. L’une de ses répliques est particulièrement lourde de sens : « tu connais les hommes, ils croient que ‘non’ veut dire ‘oui’ et que ‘laisse tomber’ veut dire ‘je t’aimerai toujours’ ». Malgré son caractère affirmé, tout au long de sa vie, Mégara est prisonnière des hommes et de leur volonté, ce qui accroît sa haine envers eux, et la pousse à trahir Hercule sans états d’âme. Du moins, pour un temps. Car lorsqu’elle réalise qu’il existe des hommes qui, comme Hercule, peuvent la respecter et l’aimer, elle ouvre à nouveau son cœur, et donne sa vie pour lui. Détruite par un homme, elle laisse, finalement, un homme la sauver.

Numéro 3 : Dory (Le Monde de Nemo)

Dory

« Tu sais ce qu’il faut faire quand la vie te joue un sale tour ? Nage droit d’vant toi, nage droit d’vant toi, nage droit d’vant toi, d’vant toi, d’vant toi ! Que faisons-nous ? Nous nageons ! Nageons ! »

Parmi tous les beaux poissons qui peuplent l’océan, vit un petit poisson-chirurgien pas comme les autres. Spontanée, optimiste et toujours de bonne humeur, Dory aide Marin, le poisson-clown, dans sa quête pour retrouver Nemo. Et si l’on y réfléchit, cela n’a rien de naturel au fond. Qui parmi nous accepterait de partir sur un coup de tête à l’autre bout de l’océan, d’affronter des requins, des méduses et un courant Est-Australien pour aider un parfait inconnu ? Dory, elle, le fait. Parce qu’elle est comme ça, elle donne pour les autres, sans se poser de questions. Elle n’hésite pas à tendre la main (ou plutôt, la nageoire) pour aider son prochain. Et ce, malgré les sautes d’humeur permanentes de Marin, et malgré son propre handicap. Avec ses troubles de la mémoire immédiate, Dory doit redoubler d’efforts, apprendre à composer avec le regard des autres et vivre sa vie aussi normalement que possible. Une belle leçon de vie, et une manière d’inculquer aux enfants la tolérance face à la différence. Le personnage de Dory est celui d’une battante, qui fait toujours du bien aux autres. Et en plus, elle sait parler baleine. Pas mal, non ?

Numéro 2 : Judy Hopps (Zootopie)

Judy

« Nous avons tous nos limites. Nous commettons tous des erreurs. Ce qui veut dire, si l’on voit le verre à moitié plein, que nous avons tous beaucoup en commun. Et plus on essaiera de se comprendre les uns les autres, plus chacun de nous sera exceptionnel. Mais il faut essayer. »

Qui aurait cru qu’un lapin tout mignon pourrait devenir agent de police ? Judy Hopps l’a fait. Déterminée, idéaliste et volontaire, Judy ignore sciemment les mises en garde de ses parents et les menaces de ses ennemis à l’école, bien décidée à réaliser son rêve : vivre à Zootopie et rejoindre la police de la ville. Pleine de bonne volonté, elle comprend bien vite qu’elle devra redoubler d’efforts face à ses camarades plus imposants et facilités. Mais elle prouve qu’en se dépassant, rien n’est impossible et parvient, contre toute attente, à obtenir les meilleures notes de sa promotion et reçoit les félicitations du maire en personne. Le combat ne s’arrête pas là, car elle doit faire ses preuves face à ses collègues et surtout face au chef Bogo, qui ne voit pas cette nouvelle arrivée d’un très bon œil. C’est alors qu’elle rencontre Nick Wild, renard arnaqueur et nonchalant avec qui elle formera un duo électrique et atypique, en acceptant petit à petit de renoncer aux préjugés liés à son expérience personnelle comme à son éducation. Et ce refus de s’arrêter aux premières impressions est finalement ce qui la caractérise et la rend forte. Si le film Zootopie est un véritable appel à la tolérance et au respect entre les individus, Judy Hopps incarne cet appel. Elle incarne le droit de se tromper, d’avoir mal jugé, puis d’accepter son erreur et de la réparer. Elle prouve également qu’à Zootopie ou ailleurs, chacun peut devenir ce qu’il veut.

Numéro 1 des héroïnes Disney : Elastigirl (Les Indestructibles)

Elastigirl

« Je sais ce que j’ai dit ! Obéis, à ce que je dis maintenant ! »

Attention les yeux, voici Hélène Parr, alias Elastigirl. Épouse et mère de famille, Elastigirl trouve en plus le temps de sauver le monde. Organisée, déterminée et avec un sens aigu de la justice, la super-héroïne parvient à merveille à gérer à la fois les angoisses existentielles de son mari, la crise d’adolescence de sa fille aînée, l’hyperactivité de son fils et la multitude de pouvoirs incontrôlables de son bébé. Si le premier film met surtout M. Indestructible en avant, le second volet place Elastigirl au centre de l’histoire. Parée de son nouveau costume et d’une moto dernier cri, c’est à elle qu’est confiée la mission de mettre fin aux agissements de l’Hypnotiseur. Elle retrouve alors sa vie passée, l’adrénaline, la gloire et le succès lorsqu’elle est acclamée par DEVTECH. Malgré tout cela, elle sait garder la tête froide, et n’oublie pas un seul instant sa famille, qui est son réel moteur. Elastigirl est un modèle, qui nous rappelle que, même sans super costume, les femmes sont des héroïnes à part entière et elle se hisse, de fait, sur la première marche du podium des héroïnes Disney !

 

Toutes différentes, ces douze femmes n’en sont pas moins inspirantes, chacune à leur manière. Bien entendu, nombreuses sont les héroïnes Disney qui auraient aussi mérité une petite place dans ce top. Et vous ? Quelle est votre héroïne préférée ?

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