Grâce aux diverses avant-premières proposées dans les cinémas français, nous avons pu découvrir le dernier-né des studios Pixar : Buzz l’éclair. Voici notre avis sur ce film, qui sort dans les salles obscures françaises le 22 juin 2022. Alors sans plus tarder, vers l’infini et au-delà !
Fiche technique de Buzz l’éclair
- Titre original : Lightyear
- Titre français : Buzz l’éclair
- Réalisation : Angus MacLane
- Musique : Michael Giacchino
- Durée : 109 minutes
- Sortie : 22 juin 2022
Synopsis
La véritable histoire du légendaire Ranger de l’espace qui, depuis, a inspiré le jouet que nous connaissons tous. Après s’être échoué avec sa commandante et son équipage sur une planète hostile située à 4,2 millions d’années-lumière de la Terre, Buzz l’Eclair tente de ramener tout ce petit monde sain et sauf à la maison. Pour cela, il peut compter sur le soutien d’un groupe de jeunes recrues ambitieuses et sur son adorable chat robot, Sox. Mais l’arrivée du terrible Zurg et de son armée de robots impitoyables ne va pas leur faciliter la tâche, d’autant que ce dernier a un plan bien précis en tête…
La bande-annonce de Buzz l’éclair
Pourquoi Buzz fait-il rêver ?
L’idée de ce film n’est pas de nous parler d’un jouet qui peine à comprendre qu’il en est un, ni d’un jouet qui cherche à secourir ses amis jouets, ou encore de se sauver d’un lieu contrôlé par de méchants jouets. Ici, il s’agit de nous faire comprendre pourquoi Andy a été si content de recevoir ce jouet, lui et des centaines d’enfants.
Ce film est le film qu’Andy a vu en 1995 et qui est le point de départ du merchandising présenté dans Toy Story : jouets, jeux vidéos… A partir de là, l’équipe du film avait un sacré challenge à relever : il fallait absolument que le Buzz l’éclair développé dans ce film soit un personnage fort, qui fasse rêver notamment les enfants comme Andy. Et les équipes de Pixar ont réussi haut la main ! On retrouve notre Ranger de l’espace dans une mission pratiquement impossible, avec des compagnons hauts en couleurs, un antagoniste impressionnant et des péripéties pleines de rebondissements et d’explosions.
Ce n’est pas Toy Story : cette phrase est peut-être triviale, mais c’est important à rappeler. Le ton du film est sérieux, et même si on retrouve des éléments de Toy Story 1 avec notamment quelques répliques au début, le caractère de Buzz n’a rien à voir avec celui du jouet qui le représente, et c’est bien normal ! Le Buzz qui nous est présenté ici est un Ranger de l’espace qui a une mission et qui est prêt à tout pour l’accomplir, même s’il rencontre des obstacles et parfois a l’impression qu’il n’y arrivera pas. Il en va de même pour le design du personnage et même sa voix. En effet, en version française comme en version originale, le comédien de doublage de Buzz a changé. Nous sommes passés de Richard Darbois à François Civil en français et de Tim Allen à Chris Evans en anglais.
Un hommage à la science fiction
Pour ce qui est de l’ambiance du film, nous sommes indéniablement face à un film de science fiction de qualité. Entre vaisseaux spatiaux, exploration de planètes, formes de vies aliens, robots, batailles spatiales… Tous les codes sont là. On peut trouver quelques références notamment à Star Wars.
Qui dit science fiction, dit technologie avancée. L’un des exemples du film est le chat-robot Sox. Ce personnage déjà très sympathique dans la bande-annonce est absolument génial durant tout le film. Il est drôle, mais surtout utile et apporte une aide indispensable à Buzz à divers moments clés du film. Mignon, utile et amusant sans être lourd ou malaisant, nous avons là le petit compagnon à quatre pattes parfait.
C’est un film de science fiction qui plaira autant aux petits qu’aux grands, grâce aux visuels, références mais aussi aux émotions transmises par le film. Nous sommes là face à un grand Pixar, qui nous fait rire, pleurer et réfléchir, chacun à notre niveau. On peut cependant éventuellement reprocher la simplicité du scénario global, malgré quelques retournements de situation et bonnes idées.
Une grande diversité parmi les personnages présentés dans Buzz L’Éclair
La première marque de diversité que l’on peut relever est la couleur de peau des personnages. On trouve un beau dégradé dans les teints des personnages, principaux comme secondaires, et tous sont très bien intégrés, cela ne fait pas du tout artificiel. En effet chacun a sa teinte propre, ce qui participe grandement au réalisme.
On note aussi une diversité dans les âges présentés à l’écran. Il suffit de regarder l’affiche pour s’en rendre compte : Buzz semble avoir une trentaine d’années, à gauche Izzy semble en avoir à peine 25, à droite Darby semble avoir entre 60 et 70 ans et enfin Mo est probablement dans la cinquantaine. De même, lors des moments de vie en ville, on voit dans les foules des personnes de tous âges.
Mais bien entendu, l’élément de diversité dont vous avez déjà probablement entendu parler avant même de lire cet article est la présence d’un couple homosexuel à l’écran. Il ne s’agit pas d’une simple évocation comme cela a pu être le cas dans En Avant, mais bien d’un couple dont on suit l’histoire. Il s’agit d’ailleurs de la seule histoire d’amour de l’aventure. Le couple s’embrasse un instant à l’écran et cela a entraîné la censure du film dans de nombreux pays, notamment dans la partie sud de l’Asie. On peut relever que cette scène avait été initialement censurée par Disney avant que la direction ne change d’avis, notamment suite à une lettre ouverte d’employés de Pixar.
Ce film est un très bon moment que l’on soit en famille ou entre amis, plein d’émotions et d’aventures. Dernier argument pour aller voir ce film au cinéma si vous habitez en France : Disney a annoncé qu’à cause de la chronologie des médias, ils ne sortiraient plus leurs longs métrages au cinéma, mais directement sur Disney+. Alors c’est peut-être le dernier film d’animation Pixar au cinéma avant longtemps…