Pixar : vos films préférés auraient pu être différents avec ces concept arts

Publié par Elodie Haye le 20 juillet 2018 | Maj le 21 juillet 2018

La réalisation d’un film d’animation Disney demande un très gros travail qui passe par les concept arts. Il s’agit d’illustrations qui établissent l’apparence physique des personnages, les décors, l’histoire… Mais ces dessins ne sont que des idées et il se peut qu’elles évoluent au fil du temps. Ainsi, le scénario final peut être bien différent de l’original. Comment auraient donc été ces films d’animation Pixar si les réalisateurs n’avaient pas abandonné leur première idée ? En voici un aperçu.

Concept art de Monstres et Compagnie par Dominique Louis
© Pixar Animation Studio

Une Ratatouille aux pays des desserts

Concept art de Ratatouille par Dominique Louis
© Pixar Animation Studio

« Pour votre santé, évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé ». En même temps quand on voit cette illustration de Dominique Louis, difficile de résister à une petite douceur ! Si Ratatouille met en scène de la nourriture, les gâteaux et sucreries sont quasiment absents dans le film. Et ce, à notre plus grand regret. Pourtant, à l’origine, il devait y avoir une petite séquence sucrée. Même si cela n’aurait rien changé au film d’animation, les couleurs vives auraient été un régal visuel !

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Dans l’esprit de Riley

Concept art de Joie dans Vice-Versa, dessinateur inconnu
© Pixar Animation Studio

Que celui ou celle qui n’a pas versé une larme devant Vice-Versa se dénonce ! Le film Pixar a reçu l’oscar du meilleur film d’animation en 2016 et ce n’est pas pour rien. Comme tous ses prédécesseurs, celui-ci a demandé beaucoup de travail, notamment en ce qui concerne la représentation de l’esprit de Riley. Dans la version finale, il est représenté comme une salle de contrôle. Cependant, ce concept art suggère quelque chose de moins mécanique : il ne s’agit pas d’appuyer sur un bouton pour provoquer une émotion. En effet, Joie semble toucher directement une partie de l’esprit de la fillette, ce qui provoquerait une réaction. Ainsi, l’accent aurait été porté sur la lumière et les couleurs. Toutefois, Pixar a sans doute préféré l’option du bouton pour mieux parler aux enfants.

Le côté obscur de Woody

Concept art de Woody dans Toy Story par Bud Luckey
© Pixar Animation Studio

Nous connaissons tous Woody, ce petit cow-boy au grand cœur, jouet fétiche d’Andy et meilleur ami de Buzz l’Éclair. Mais qu’en aurait-il été s’il n’avait pas été aussi loyal envers ses amis ? Le film aurait-il été le même ? Sûrement pas. D’autant plus quand on sait que les créateurs de Toy Story avait fait de lui le méchant de l’histoire. Vous vous souvenez du passage lorsque Woody fait accidentellement tomber Buzz l’Éclair de la fenêtre dans le premier film ? Eh bien dans le scénario original, ce n’était pas un accident : le cow-boy voulait bel et bien éliminer son rival. Et pour le rendre encore plus antipathique, le physique du personnage avait été pensé autrement. En effet, il devait ressembler à une marionnette avec une mâchoire mobile à la Casse-Noisette. Ça fait un peu penser à un film d’horreur, non ? En même temps, des jouets qui parlent, ce n’est pas très rassurant quand on y pense …

La ville de Monster City

Concept art de Monstres et Compagnie par Dominique Louis
© Pixar Animation Studio

L’univers de Monstres & Compagnie ne vous a pas rendu insensible ? Une ville peuplée de monstres, c’est assez fascinant. D’ailleurs, saviez-vous qu’elle ne devait pas vraiment ressembler à celle que l’on voit dans le film ? Dans la version finale, la ville des monstres n’est pas si différente de celle des humains. Souvenez-vous lorsque Bob et Sully sont sur le chemin du travail au début du film. Ainsi, dans l’illustration de Dominique Louis, on peut voir une personnalisation un peu plus … monstrueuse. En effet, le décor est plus sombre et les rues sont inondées. Probablement pour les monstres marins. Et ce panneau à droite où l’on devine qu’il y a écrit « Drink blood », à savoir « Boire du sang » en français. Un peu effrayant.

L’incroyable Jack-Jack Pixar

Concept art des Indestructibles par Lou Romano
© Pixar Animation Studio

Monsieur Indestructible, Elastigirl, Violette, Flèche et Jack-Jack. Ça fait cinq. Pourtant, dans le premier film, seuls les quatre premiers partent au combat. Pas étonnant, direz-vous, Jack-Jack n’est qu’un bébé. Toutefois, ce serait le sous-estimer. Au départ, ses pouvoirs devaient être révélés dès le début du film et pas seulement à la fin. Ainsi, il aurait dû être aux côtés de sa famille et servir de cogneur avec sa forme colossale. Difficile d’imaginer qu’il ne s’agit que d’un petit bébé lorsqu’on voit le dessin de Lou Romano. Enfin, vous avez pu remarquer que Jack-Jack n’était pas un bébé ordinaire dans Les Indestructibles 2.

Alors, connaissiez-vous déjà l’origine de ces films d’animation Pixar ?

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