Discoveryland, analyse d’une crise d’identité (3/4) – Comme une impression d’inachevé

Publié par Alexis Richard le 14 février 2017 | Maj le 14 avril 2018

Précédente partie : Le futur d’hier devenu réalité – les attractions originales de Discoveryland …

Comme une impression d’inachevé

Que ce soit en 1992 ou de nos jours, un sentiment d’inachevé peut se faire ressentir à Discoveryland. Bien que les Imaginieurs n’avaient rien prévu dès le départ, on peut déjà constater que Discoveryland est le seul land du parc Disneyland à ne pas disposer de sa propre entrée marquant sa séparation avec Central Plaza. Frontierland a son Fort Comstock, Adventureland son passage dédié aux mille et une nuits et Fantasyland, le Château de la Belle au Bois Dormant. L’entrée de Discoveryland n’est marquée que d’une sphère armillaire, qui, avec la boutique Constellations à proximité, propose l’entrée dans Discoveryland par les étoiles.

Ensuite, de par son concept novateur notamment, Discoveryland est l’un des lands du parc qui inspirera beaucoup les Imaginieurs et pour lequel de nombreux projets seront imaginés très tôt mais qui ne verront jamais le jour malheureusement, notamment pour des raisons financières. Parmi les projets avortés, on en retiendra quelques-uns dont le plus important est évidemment Discovery Mountain. Comme en témoignent la plupart des dessins préliminaires de Discoveryland, la présence de Discovery Mountain fut très tôt envisagée.

Discovery Mountain, ou la démesure de Discoveryland

Discovery Mountain était un ambitieux projet, cher à Tim Delaney, pour être au cœur de Discoveryland et qui devait être un bel hommage supplémentaire aux œuvres de Jules Verne. Avec un style rétro-futuriste et steampunk plus présent que jamais, selon les versions, la « montagne de la découverte », dont le diamètre était presque le double de l’actuel Space Mountain, devait abriter des attractions comme un coaster sur le roman « De la Terre à la Lune« , une attraction de type chute libre sur « Le Voyage au centre de la Terre« , une adaptation de l’attraction « Horizons » déjà présente à Epcot qui proposait une vision du XXIe siècle, des aéronefs rétro-futuristes et une nouvelle attraction « Skyway », ainsi qu’un restaurant sur le thème de « 20.000 lieues sous les mers » qui aurait ainsi permis à chaque land de proposer son propre restaurant service à table, car il est à noter que Discoveryland est le seul land du parc à n’avoir jamais proposé ce type de restauration.

Les fenêtres ovales de Vidéopolis – Crédit photo : One More Minute

Discovery Mountain aurait ainsi rendu une partie de Discoveryland « indoor » en abritant toute une partie du land. Voûtes célestes et lumières sous-marines auraient fait partie de l’ambiance de Discovery Mountain. Les concepts extérieurs de Discovery Mountain furent multiples, au départ imaginée comme une grande montagne rocheuse, elle évoluera avec le temps pour devenir un structure plutôt métallique et technologique pour aboutir au design de l’actuel Space Mountain. Les Imaginieurs étant toujours très attentifs au climat européen capricieux, des tubes servant de passerelles et partant de Discovery Mountain devaient rejoindre d’autres attractions de Discoveryland comme Star Tours, Cinémagique (Captain EO) ou Vidéopolis. Deux fenêtres rondes, toujours visibles sur la droite de Vidéopolis, marquent l’emplacement prévu pour ces passerelles et abritent aujourd’hui un bureau VIP. Ces fenêtres figurent parmi les vestiges du projet Discovery Mountain, au même titre que les initiales « DM » sur les barrières autour de Space Mountain, par exemple.

En raison des débuts financiers difficiles d’Euro Disney, le projet sera considérablement réduit pour devenir Space Mountain : de la Terre à la Lune et les Mystères du Nautilus.

« Restaurant futur » et autres projets éphémères

Discovery Mountain s’inspirait lui-même d’un autre projet qui n’aura jamais vu le jour aux États-Unis. Un projet appelé Discovery Bay, imaginé par Tony Baxter (qui dirigera la conception de Disneyland Paris une quinzaine d’année plus tard) dans les années 70, dont le concept était à la jonction de Main Street, U.S.A., Adventureland et Tomorrowland. On y retrouvait notamment le dirigeable Hypérion et le Nautilus. Le projet influencera très fortement la conception de Discoveryland dans ses premières heures avant de se forger sa propre identité avec sa vision rétro-futuriste.

Projet Discovery Bay par Tony Baxter pour Disneyland en Californie

De Discovery Bay, Discoveryland héritera notamment du Café Hypérion et des Mystères du Nautilus, mais aussi d’un projet d’attraction imaginé alors dans le cadre de l’extension du land pour accompagner Space Mountain : de la Terre à la Lune. Il s’agissait d’un coaster appelé Spark Gap, inspiré de la force magnétique et électrique dont l’apparence rappelait un éclateur électrique. Cette attraction devait se situer après Star Tours, sur la route de Fantasyland. Les problèmes financiers précoces du parc et le budget alloué à d’autres attractions comme Indiana Jones et le Temple du Péril ou Storybook Land, n’ont pas permis la réalisation de ce genre de projets développés au moment de l’ouverture d’Euro Disney.

Avant cela, lors des premières heures de la conception d’Eurodisney, au milieu des années 80, Tim Delaney projetait l’idée d’importer, pour le parc européen, l’attraction « Skyway » présente dans le parc Disneyland en Californie. L’attraction aurait permis aux visiteurs de voyager de Fantasyland à Discoveryland à bord de zeppelins suspendus à des câbles et dont l’apparence aurait été celle du dirigeable Hypérion. Parmi les autres idées plus vite abandonnées, on peut parler d’un pont au-dessus de Discovery Lagoon, alors imaginé bien plus grand, que le Disneyland Railroad aurait pu traverser, ou encore une attraction de manèges classiques en hauteur à bord d’aéronefs rétro-futuristes, probablement inspirée des travaux de Léonard de Vinci.

Concept art pour l’attraction the Flying Saucers

En plus du « Skyway », une autre attraction californienne (aujourd’hui disparue) avait été également pensée un temps pour le resort européen : The Flying Saucers, sorte d’autos-tamponneuses sur coussin d’air en forme de soucoupes volantes.

Parmi les autres projets avortés de Discoveryland, on peut citer une partie du land qui fut l’objet de plusieurs ébauches et reste aujourd’hui encore inoccupée. Il s’agit de l’espace avant l’attraction Autopia, où subsiste, aujourd’hui, seulement une citation de Jules Verne : « Tout ce qui est dans la limite du possible doit être et sera accompli », une citation difficilement prophétique pour Discoveryland. Fût imaginé pour cet emplacement un restaurant d’abord, comme en témoigne la carte originale du parc Disneyland et dont il existe certains concepts art de son extérieur qui devait « fermer » un peu plus l’entrée de Discoveryland. Ce « restaurant futur » devait peut-être accueillir le projet appelé Astronomer’s Club, imaginé brièvement pour Disneyland Paris et Walt Disney World, où les visiteurs auraient pu se restaurer au milieu d’un décor victorien sur le thème de l’astronomie.

Concept art du restaurant Astronomer’s Club

Concept art prévu pour la partie droite de l’entrée de Discoveryland

Concept art du même projet par Tim Delaney

Concept art de Discoveryland reprenant les mêmes éléments du projet

Plus tard, avec le développement de Space Mountain : de la Terre à la Lune, conjointement à Spark Gap Coaster près de Star Tours, une troisième attraction fût imaginée à ce même emplacement : Rainbow Wars, dont on sait très peu de choses.

L’expansion de Discoveryland au début des années 1990 comprenant Space Mountain et deux autres attractions : Rainbow Wars et Spark Gap Coaster.

Discovery Bay, Discovery Mountain, … des concepts qui seront repris bien plus tard pour Tokyo Disney Sea afin de donner vie à certains éléments de ces projets.

Space Mountain : de la Terre à la Lune, Discoveryland à son sommet

Le projet Discovery Mountain donnera malgré tout naissance à Space Mountain : de la Terre à la Lune (et aux Mystères du Nautilus), 90 millions de dollars et deux ans de travaux plus tard. Le nom de Space Mountain sera d’ailleurs modifié à la dernière minute à des fins marketing pour reprendre celui d’attractions éponymes des parcs Disney étrangers. Mais comparées à ses homologues étrangers, les similitudes se limitent à la forme du bâtiment qui abrite l’attraction et le concept d’un coaster indoor dans l’espace. Distillé du projet Discovery Mountain, le Space Mountain de Disneyland Paris fera l’objet d’une thématisation et d’une conception bien à part et bien ancrée dans celle de Discoveryland. Son contenu sera donc exclusif à Disneyland Paris, au même titre qu’Orbitron ou le Visionarium.

Schéma du canon Columbiad

Le concept original de Space Mountain, tel qu’il est présent dans les autres parcs Disney, remonte déjà à la fin des années 50 mais a été concrétisé seulement dans les années 70. A Disneyland Paris, si la construction démarre en janvier 1993, l’idée remonte à 1988 et vient de Tim Delaney. L’attraction originale s’inspirait très fidèlement du roman de Jules Verne : de la Terre à la Lune publié en 1863. A commencer par le fait que le voyage se fait à partir d’un canon qui porte le nom de Columbiad, présent sur le côté de l’attraction, « huitième merveille du monde » qui pèse pas moins de 15 tonnes, chargée de propulser le train-fusée vers la Lune, et dont un schéma technique se trouve encore dans l’une des parties de la file d’attente. Le canon Columbiad est superbement décoré par un relief doré représentant Artémis, divinité grecque associée à la Lune.

Parmi les références à l’œuvre de Jules Verne, on trouvait également tout au long de l’attraction des références au Baltimore Gun Club, un club d’artilleurs, qui dans le roman « de la Terre à la Lune » imagine et finance l’expédition lunaire et dont font partie deux des trois voyageurs du roman. Sur le canon tout d’abord, puis dans la file d’attente où on pouvait apercevoir l’engin qui permettait l’amorce vers le looping du parcours nommé « Colonel Impey Barbicane’s BLUEMOON Mining Company » ; le colonel Barbicane étant l’un des personnages principaux du roman et membre du Baltimore Gun Club. Dans la zone d’embarquement les « armoiries » du club étaient également visibles. Autre clin d’œil, lors des débuts de l’attraction, les jeunes passagers qui n’avaient pas la taille requise recevaient un « diplôme de passager du futur » signé par « I. Barbicane » (un diplôme permettant d’avoir directement accès à l’attraction sans attente lors de leur prochaine visite). Enfin, les Imaginieurs ont également inventé une devise fictive au Baltimore Gun Club : « Ad Luna in Flamma Gloria » / « Ad Luna in Flatula Gloria » (Vers la lune dans un flamboiement/explosion de gloire), qu’il était possible de voir notamment dans la file d’attente.

Diplôme de passager du futur

Dans cette même partie de la file d’attente, deux phrases approximatives, tirées du roman de Jules Verne étaient inscrites sur les murs :

« La force de résistance des canons et la puissance expansive de la poudre sont illimitées ! Serait-il possible d’envoyer un boulet dans la Lune ? » (chapitre 2)

« Rien ne saurait donner une idée de la détonation épouvantable de la Columbiad, ni les éclats de la foudre, ni le fracas des éruptions. » (chapitre 26)

Gare et train originaux de Space Mountain

Aussi, les drapeaux tendus dans la gare d’embarquement rappelaient le lien franco-américain qui unit les protagonistes du roman, en même temps que ceux qui unissent Disneyland Paris. C’est dans cette gare aussi qu’un sigle DM rappelait le nom initial prévu pour l’attraction (Discovery Mountain), également visible sur les premiers trains de l’attraction.

L’un des logos « DM », vestige de Discovery Mountain

Parmi les autres petits détails aujourd’hui disparus, on peut citer que l’entrée de l’attraction était surmontée d’une petite lune sur laquelle tournait un train et que dans la file d’attente, des peintures célestes arboraient comme « données scientifiques » les initiales et les dates de naissance des Imaginieurs. Par ailleurs, si l’entrée de l’attraction se fait au même endroit que le prévoyait Discovery Mountain, l’entrée de Space Mountain : de la Terre à la Lune ne se fait pas dans la « montagne » directement puisque la gare d’embarquement se trouve à l’extérieur.

Poster de l’attraction Space Mountain : de la Terre à la Lune

A l’instar de Star Tours, l’agence qui invite à voyager dans la galaxie de Star Wars, le scénario de Space Mountain proposait des expéditions lunaires quotidiennes, lancées par les personnages de Jules Verne, Impey Barbicane et Michel Ardan (qui aurait en outre conçu le train-fusée de l’attraction), après leur premier voyage à succès vers l’astre lunaire relaté dans les romans « De la Terre à la Lune » puis « Autour de la Lune ».

Si dans le roman, le trajet vers la Lune prend plus de 97 heures. Space Mountain le réalise toutes les 36 secondes en 3 secondes, propulsé à plus de 75 km/h (soit une accélération de 1,5 G) depuis le canon Columbiad, haut de 22 mètres et dont le catapultage est inspiré des porte-avions. Le voyage se faisait à travers plusieurs champs d’astéroïdes avant de parvenir à la Lune, dont l’apparence rappelle celle du film de George Méliès, père des effets spéciaux et qui a été le premier à adapter le roman de Jules Verne au cinéma (en 1902). A proximité de cette Lune, on pouvait également apercevoir Jules Verne dans un scaphandrier rétro-futuriste. Enfin, le retour sur Terre se faisait grâce à la machine électrisante « Electro-de-Velocitor ». Pour donner vie à tous ces décors, Space Mountain faisait appel à la technologie « dark ride » utilisant la lumière noire.

En plus de son scénario unique, l’attraction apporte également son lot d’innovations avec notamment le système audio embarqué à bord, une nouveauté déjà présente sur Casey Jr., le Petit Train du Cirque mais cette fois-ci synchronisée avec le parcours de Space Mountain. Les autres innovations comparées à ses homologues sont la propulsion en partie à l’extérieur ou encore la possibilité d’apercevoir le parcours de l’attraction depuis la file d’attente, appelée la Voie Stellaire. Aussi, le Space Mountain de Disneyland Paris est le seul à comprendre des inversions, trois au total.

Derrière l’équipe conceptrice de Space Mountain, on retrouve évidemment Tim Delaney, le père de Discoveryland et à qui on doit l’idée de l’attraction, un Imaginieur pour qui l’esthétique est primordiale (c’est lui qui fera ajuster les peintures extérieures du canon de Space Mountain peu de temps avant l’inauguration), Jack Gillett pour les effets spéciaux, qui avait déjà travaillé sur Captain EO ou encore Steve Bramson, car Space Mountain : de la Terre à la Lune est indissociable de sa bande originale. Steve Bramson a composé (et enregistré dix jours avant l’ouverture de l’attraction !) pour Space Mountain une musique susceptible de donner l’impression d’un voyage grandiose plein d’actions qui n’est pas exempt de poésie, créant ainsi, en quelque sorte, le premier coaster symphonique. Une prouesse technique relevée par les Imaginieurs Disney, dont John Groper, qui feront installer les dispositifs informatiques sous la rame de chaque train pour synchroniser la musique au parcours, ce qui ne sera pas sans difficultés pour allier création, technologie et sécurité.

Pour donner vie à cette aventure, à l’ouverture de l’attraction, ce sont 6 ordinateurs et 1300 capteurs qui permettent le voyage Terre-Lune aux visiteurs. Les équipes techniques n’oublient pas non plus la participation du lapin Panpan, une peluche qui a été l’un des premiers passagers à tester l’attraction de Disneyland Paris !

A l’extérieur de l’attraction, l’ambiance musicale de Discoveryland fut remplacée à proximité de l’attraction par la diffusion d’extraits des bandes originales des films Krull et de The Rocketeer pour accompagner Space Mountain et son univers, jusqu’à l’arrivée de Mission 2.

L’esthétique de Space Mountain est l’accomplissement des idées de Discoveryland. Son apparence très métallique, rappelle l’époque de la révolution industrielle de l’ère victorienne. Ses couleurs dominantes font référence aux matières comme le laiton, le bronze ou le cuivre. Sans oublier quelques éléments de décoration comme les rouages, le viseur ou les rivets apparents sur le canon par exemple, ainsi que l’effet de fumée lors de la propulsion qui rappelle les machines à vapeur, propre à l’imagerie rétro-futuriste du XIXe siècle. Au sommet de l’attraction, pointés vers le ciel, se trouvent des collecteurs d’énergie, des antennes et autres mécanismes (dont un hidden Mickey). L’aspect visuel trouve aussi son inspiration dans le film de 1908 « Excursion dans la Lune », réalisé par l’espagnol Segundo de Chomón ou encore dans la production Disney « 20.000 lieues sous les mers » de 1954.

Paré pour le futur ?

La quarantième attraction et troisième coaster (le premier à se faire en intérieur et dans le noir) de Disneyland Paris est inaugurée en grandes pompes le 31 mai 1995, soit 130 ans après la publication du roman « De la Terre à la Une », en présence de Roy Disney, Philippe Bourguignon (6.000 invités sont présents à l’inauguration de Space Mountain et les 100 premiers passagers de l’inauguration officielle de l’attraction sont une délégation venue de toute l’Europe, vêtue de combinaisons blanches, comme de véritables techniciens aéronautiques. Sans oublier un parterre de célébrités enthousiastes comme l’astronaute Buzz Aldrin (deuxième homme à marcher sur la Lune), David Copperfield, Claudia Schiffer, Dick Rivers, Richard Bohringer, Chantal Goya, Jean Reno, Nagui, etc…

https://www.youtube.com/watch?v=1WBtsuq2x7U

Au programme des festivités, une démonstration de jet-pack, un spectacle de pyrotechnie avec plusieurs dizaines de performers, une prestation mémorable au pied de l’attraction à huit mètres du sol de la cantatrice sud-coréenne Sumi Jo de l’Air de la Reine de la Nuit, tiré de l’opéra la Flûte Enchantée de Mozart, accompagnée d’une ballerine aérienne voletant sous une Lune pleine et enfin un grandiose feu d’artifice enflammant Space Mountain et son ciel, au son de la musique de l’attraction, pour clôturer la soirée.

discoverylandL’attraction sauvera, un temps, le parc européen des difficultés financières. Elle recevra à cet égard en 1996 le Thea Awards. Suite à l’inauguration de Space Mountain, Disneyland Paris mettra l’espace à l’honneur où Discoveryland accueillera entre août 1995 et juin 1996 un « Festival de l’espace » avec une exposition dédiée à la conquête de l’espace et à l’exploration lunaire avec la présentation de véritables pierres de lune, des répliques d’Apollo, de Soyouz et autres souvenirs des programmes spatiaux américains, russes et européens. Plus tard, en octobre, 500 jeunes européens pourront communiquer avec la station Mir depuis Vidéopolis.

Plusieurs se souviendront aussi de la campagne publicitaire qui accompagnera l’ouverture de l’attraction. S’il n’est pas aussi ambitieux que son projet initial, Space Mountain est une nouveauté colossale et qui avait de quoi faire la fierté de Disneyland Paris !

https://www.youtube.com/watch?v=XOf8fC7-n1Y

A découvrir dans la prochaine (et dernière) partie : les Mystères du Nautilus et les déceptions du futur …

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4 commentaires sur "Discoveryland, analyse d’une crise d’identité (3/4) – Comme une impression d’inachevé"
  1. rose

    tellement intéressant cette série d’articles, et les photos archives sont fascinantes ! On apprends tellement de choses ! Bravo et merci ! C’est un bonheur de les lire.
    Rose

  2. Antoine

    Super dossier, chapeau ! Quand es-ce que sera publié la dernière partie?

  3. Jo

    Bravo et merci pour cet article riche en informations que j’ignorais pour la grande partie.

  4. Clément TERNARD

    Bonjour,

    Merci pour votre retour enthousiaste. :)

    Cordialement,

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