Pour chaque visiteur de Disneyland, le passage au contrôle des sacs est un rituel fastidieux mais obligatoire. Un nouveau système a été mis en place et est actuellement en test à Disneyland Paris.
Le contrôle des sacs à Disneyland Paris
En ces temps troublés où la France est encore sous l’influence du plan vigipirate, alerte attentat, Disneyland Paris veut renforcer la sécurité du parc et filtrer un maximum les bagages entrants. Depuis quelques temps déjà, les visiteurs réguliers ont pu apercevoir une énorme machine digne d’un vrai film de science fiction sous la tente de gauche, où s’effectue le plus gros du contrôle des sacs. Cette nouvelle installation plutôt innovante a pour fonction de contrôler les bagages aux rayons X de façon plus stricte et surtout plus rapide puisque la machine peut analyser plusieurs bagages en même temps. Disneyland Paris à la veille des 25 ans veut désormais privilégier le contrôle à la machine à la fouille des sacs manuelle, jugée pas assez efficace ni sûre.
Un nouveau système à l’entrée des parcs
Ce système est pourtant limité dans sa mise en service. La machine, en effet, ne remplacera pas intégralement les tapis roulants déjà mis à disposition. En effet, les visiteurs pourront se servir de cette machine s’ils ont déjà un billet acheté au préalable pour le parc. Les clients Passeport annuel ou non munis de billets devront emprunter les chemins de contrôle classiques. De plus, elle ne peut accueillir des bagages trop volumineux, qui devront eux aussi passer obligatoirement sur les tapis roulants déjà mis en place.
On ne sait encore si cette nouvelle formule fera l’unanimité, ce qui est assez mal parti, puisque certains pensent déjà à une réduction significative des emplois liés à la sécurité tandis que d’autres sont sceptiques face au gain de temps que pourra procurer cette machine. L’an dernier, une pétition contre le contrôle des sacs avait été lancée notamment par les riverains. L’avenir permettra de juger de l’efficacité de cette démarche qui risque tout de même d’accentuer la difficulté d’entrer sur le Resort.
Et vous, que pensez-vous de cette nouvelle machine ?
Sources : DisneyGazette.fr
Disneyland Paris : une pétition contre le contrôle des sacs
Toujours dans un souci d’assurer une sécurité optimale sur le resort mais sans vraiment trouver de solution efficace, ces dernières années, les dispositions pour le contrôle des sacs des visiteurs de Disneyland Paris sont en constante mutation, soulevant parfois quelques polémiques. Disneyland Paris à même eu l’idée de présenter une surveillance militaire au sein de ses parcs.
A commencer par le nouveau portail à l’entrée des parcs Disney, installé l’année dernière, qui ne fait pas l’unanimité. Bien qu’il centralise les points de contrôle des sacs, il ne rend pas les entrées et sorties aux parcs Disney et Disney Village plus faciles. Autre défaut ciblé par ces installations : l’accès aux usagers et riverains. Excédés par la situation actuelle, les riverains de l’esplanade qui ne sont pas visiteurs du resort (réunis sous le collectif « Laissez passer »), ont lancé une pétition contre cette situation qui les contraint à se soumettre systématiquement au contrôle des sacs.
Le contexte pour les parcs Disney
L’esplanade est le carrefour central du complexe de Disneyland Paris. Il permet l’accès aux Parcs Disney et à Disney Village, mais aussi à la gare de Marne-la-Vallée/Chessy, aux parkings, à l’office du tourisme de Seine-et-Marne, à l’avenue Paul Séramy, etc. En décembre 2011, la société publique EPA France revend une partie de cet espace public piétonnier à Disneyland Paris, qui y installe alors le point de contrôle des visiteurs que l’on connaît actuellement. Une vente qui a été sujette à controverses pour les élus du Val d’Europe. Dès lors, la libre circulation sur l’esplanade n’est plus permise puisque l’accès à celle-ci est soumis au contrôle assuré par Disneyland Paris, via la société Neo Security (Fiducial). Si la situation diffère peu pour les visiteurs des parcs et du Disney Village, ces nouvelles dispositions, mises en place en 2012, rendent le contrôle obligatoire pour les riverains de passage sur l’esplanade comme les usagers du RER et du parking Da Vinci, ou les riverains du Val d’Europe, qui ne fréquentent pas le complexe de Disneyland Paris et qui, selon eux, ne devraient donc pas être soumis aux contrôles.
Des problèmes juridique pour Euro Disney SCA
Selon la pétition, cette problématique soulève plusieurs questions d’ordre juridique étant donné qu’Euro Disney SCA, en tant qu’entreprise privée, procède à un contrôle d’accès sur un espace qui prévoit la servitude générale d’accès, pour la circulation publique. La pétition considère donc ces contrôles comme illégaux puisque l’esplanade appartient au domaine public, n’ayant pas fait l’objet d’un déclassement. Deux plaintes ont été déposées et une autre procédure judiciaire a été engagée visant à annuler la vente.
De son côté, la Préfecture précise que « l’esplanade est la propriété de Disneyland Paris, qui peut pratiquer les contrôles des bagages et des sacs. Les mesures de contrôle sont donc légales à ce jour », tant que le tribunal de grande instance n’annule pas la vente.
La pétition, qui a réuni une soixantaine de signatures et qui se présente comme une démarche spontanée et citoyenne, s’adresse principalement à la Préfecture de Seine-et-Marne et a pour objet de demander un retour à la libre circulation par la suppression des points de contrôle et des aménagements mis en place à cet effet sur l’esplanade, tout en se montrant opposée à toute autre forme de contrôle qui pourrait être envisagée.
Nouveaux points de contrôle des sacs à Disneyland Paris en 2012
Le dispositif de contrôle des sacs à été repensé ce week end. Ce dispositif évite, pour les résidents des hôtels de passer 2 points de contrôle (à savoir celui du Disney Village et celui des parcs). Une voie a été spécialement aménagée pour permettre leur passage sans contrôle au niveau des parcs.
Comment est-ce possible ?
Cela évite une perte de temps pour les longues files d’attente des visiteurs du parking et des hôtels à l’entrée des parcs. En clair : l’ensemble des visiteurs passant à n’importe quel point de contrôle peut maintenant alterner entre parcs et Disney Village sans en repasser un. Afin de mieux comprendre voici un croquis faisant état de la situation actuelle.
Cette possibilité est bien pensée. Seulement, il y aura désormais, pour quelques temps du moins, des barrières en plein milieu (jaune). Pour le moment elles sont bleues et blanches : des barrières de chantier que l’on peut apercevoir sur la cinquième photo ci-dessous.
Cette initiative parait bien dérisoire face aux menaces terroristes qui pèsent sur notre territoire.
Des machnines supplémentaires permettent certe de supprimer du personnel, mais comment ces machines contrôleront-elle par exemple les nombreuses poussettes qui entrent sur le parc ?
Une machine ne peut pas se substituer à du personnel qualifié.
Cela fait plus de 3 ans que Disneyland n’en finit pas d’aménager les nouvelles entrées, et il n’a toujours pas trouvé de solution !
De plus, l’utilisation par Disney de L’esplanade, domaine public, est toujours en surcis puisque le contentieux avec les communes est toujours en cours et ne semble pas favorable au parc.
Par ses tatonnements successifs, le parc d’attraction démontre qu’il n’est pas spécialiste de la sécurité.
Le seul moyen d’assurer une véritable sécurité serait de permettre le retour des patrouilles militaires Vigipirate sur l’esplanade François Truffaut.
Des machines avec des personnages Disney oui, mais à l’entrée des parcs à thème, pas sur l’espace public.
Le problème est que ces machines sont situées sur le domaine public.
Pourquoi Disneyland dépense son argent pour des aménagements qu’il devra a terme déplacer ?
Le dernier jugement relatif à la vente de l’esplanade François Truffaut indique que les contrôles de sécurité n’ont pas leur place ici.
D’ailleurs, l’esplanade François Truffaut aurait déjà dû être rétrocédée par l’aménageur Epafrance à la mairie de Chessy…
Le Conseil d’Etat doit rendre son jugement prochainement : à bientôt.
Vivement les conclusions du conseil d’état afin que l’usage abusif des contrôles cesse sur le domaine public.
Après 3 jugements confirmant le caractère public de l’esplanade François Truffaut, pourquoi la préfecture n’exige-t-elle pas le retrait des installations du domaine public et des abords ? Le principe de précaution et de sécurité n’étant pas respecté, qui sera responsable et coupable par négligence lors d’une prochaine menace ?
Les clôtures construites par le parc sur le parvis piétonnier pose certainement des questions de légalité. Laissons la justice se prononcer. En tout cas je comprends la colère des riverains qui se font fouiller chaque jour avant de se rendre à la gare pour aller travailler.
Mais apparemment il y a un autre problème de taille pour les usagers du Val d’Europe qui doivent financer les travaux des gares routières nord et de la nouvelle gare routière sud qui sera située prés du parking Vinci. Les travaux s’élèvent à 10,5 millions d’euros, dont 4 millions sont direçtement financés par les contribuables du Val d’Europe et uniquement pour la phase 1 d’aménagement.
Est-il concevable que les usagers financent les aménagements publics de transport alors qu’ils ne peuvent pas utiliser l’esplanade François Truffaut dans des conditions normales ?
Seront-ils fouillés lorsqu’ils prendront leur correspondance entre les deux gares routières situées de part et d’autre de l’esplanade occupée par Disneyland ?
Depuis le 04 novembre, le Conseil d’État commence a examiner le contentieux de l’esplanade François Truffaut.
Le problème n’est pas la sécurité, mais le respect du domaine public et la liberté de circulation de tous les piétons sur le parvis devant les gares.
Mais l’enjeu véritable se cette affaire, c’est surtout de stopper dès à présent l’extension du parc sur tout l’espcace public de ce secteur du Val d’Europe, sur le parvis piétonnier qui déssert les transports en commun d’abord, mais aussi sur toute l’Avenue Paul Séramy ensuite qui risquerait, si rien est fait maintenant, de disparaître.
Attendons de voir ce que dira la Cour suprême.
Le Conseil d’État consacre définitivement la domanialité publique de l’Esplanade François Truffaut
Dans son arrêt du 15 décembre 2016 (CE 15/12/2016 N°385796) , la plus haute juridiction a rejeté le pourvoi de Disneyland et a confirmé l’arrêt de la Cour Administrative d’Appel de Paris de septembre 2014 qui donne raison aux élus du Val d’Europe et aux usagers de l’Esplanade, à savoir :
– L’Esplanade appartient au domaine public, même la partie clôturée et contrôlée par Disneyland,
– Les aménagements collectifs futurs renforceront encore le caractère public de l’Esplanade,
– La vente a porté sur un bien public inaliénable et est entachée d’un vice d’une particulière gravité,
– La décision de vente est en conséquence annulée,
– Contrairement à ce que prétend Disneyland, les barrières et les filtres de sécurité peuvent être replacés comme auparavant à l’entrée des parcs sans compromettre la sécurité des visiteurs.
Cette décision stoppe définitivement la privatisation par Disneyland de l’Esplanade François Truffaut, et de l’Avenue Paul Séramy.
Arrêt disponible ici sur le site du Conseil d’Etat (ArianeWeb) – chercher ‘Esplanade François Truffaut’
L’affaire de l’esplanade François Truffaut continue…
Pour rappel, le Conseil d’Etat a définitivement remis les pendules à l’heure et a débouté Disneyland Paris : les parcelles achetées par le parc à l’Étalissement public EPAFRANCE (la partie centrale de l’esplanade François Truffaut située devant le parc et les transports en commun) appartiennent au domaine public.
Depuis cet arrêt, Disneyland a été contraint de rendre ces parcelles.
En effet, le transfert de propriété des parcelles a été réalisé. EPAFRANCE est donc à ce jour redevenu propriétaire de ces parcelles.
Rappelons également que cet espace situé sur la commune de Chessy a vocation à revenir ensuite dans le patrimoine de la commune de Chessy.
Cette avancée permettra à terme de repenser les contrôles et d’amélioer les flux des piétons sur l’esplanade.