Un nouvel âge d’or Disney

Publié par Alexy Coppy le 25 février 2014 | Maj le 13 juin 2016

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Suite à l’irréprochable succès de La Reine des Neiges (2013) de Jennifer Lee et Chris Buck, tant au niveau artistique que commercial, de nombreux médias s’interrogent quant à la renaissance du studio d’animation Disney dans un nouvel âge d’or, tel un véritable « Renouveau ».

Celui-ci serait amorcé dès le commencement de la deuxième décennie de ce XXIe siècle avec La Princesse et la Grenouille (2009) de Ron Clements et John Musker et principalement Raiponce (2010) de Byron Howard et Nathan Greno. Adaptant librement et respectivement un conte fabuleux de E. D. Baker et des frères Grimm, les longs métrages traduisent leur amour pour les histoires de princesses en renouant avec les chefs d’oeuvres d’antan comme Blanche Neige et les Sept Nains (1937) de David Hand, Cendrillon (1950) de Clyde Geronimi et Wilfred Jackson ou encore La Belle et la Bête (1991) de Gary Trousdale et Kirk Wise. Contrairement aux productions antérieures des années 2000 (Kuzco, l’empereur mégalo, Frère des ours, Chicken Little…), les grenouilles et la demoiselle aux longs cheveux dorés témoignent d’une réussite fracassante et incontestable, même si les difficultés pour le 50e grand classique d’animation n’en sont pas des moindres (première princesse Disney modélisée en 3D, changement de titre de l’oeuvre…). Aussi, nous retrouvons la dimension poétique et musicale concrétisée par le légendaire compositeur Alan Menken.

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L’année suivante, Winnie l’Ourson revient au cinéma, presque 25 ans après Les Aventures de Winnie l’ourson (1977) de John Lounsbery et Wolfgang Reitherman, présentement classée comme la dernière production en animation traditionnelle du studio, avant la fermeture du département 2D. De nouveau, ce classique est adulé par la critique, au niveau international, pour ses prouesses graphiques et scénaristiques.
Cependant, Disney utilise jusqu’à présent une recette miracle déjà existante. Les Mondes de Ralph (2012) de Rich Moore tend à représenter cette fissure en s’attaquant à un univers en expansion pourtant redouté : le jeu vidéo. Pour cause, ce splendide long-métrage a été légèrement boudé par les spectateurs, remettant en question ce que le studio avait l’habitude de produire. A l’inverse, les Walt Disney Animation Studios ont l’honneur d’explorer des générations différentes – des adultes nostalgiques de Space Invaders et Pac-Man aux enfants absorbés par Mario et Call of Duty – par le biais d’une histoire bouleversante : Et si le vilain d’un jeu vidéo souhaitait devenir le gentil héros adoré de tous ? Les Mondes de Ralph n’a guère « tout casser » à l’échelle du box-office et a beau représenter un demi-échec en soit, il n’en est pas moins une perle rare, entièrement digne d’avoir sa place dans les chefs d’oeuvres Disney. Cette ultime production démontre efficacement la variété de la main d’oeuvre et le véritable savoir-faire du studio.

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A cet effet, rappelons que l’ensemble des précédentes productions citées – notamment la Princesse et la Grenouille – ont brillé à de nombreux festivals, enchaînant massivement récompenses et nominations, contrairement aux films d’animation de la première décennie.

Les studios Disney semblent confirmer ce nouvel ère, à l’heure où la Reine des Neiges, nominée pour l’Oscar du meilleur film d’animation (aucun autre Disney n’a remporté cette prestigieuse récompense depuis 2001), triomphe toujours et avoisine le milliard de dollars de recettes au niveau mondial. Si le long-métrage reprend la formule magique en terme scénaristique, il fait néanmoins preuve de nouveauté dans sa modélisation ou encore dans sa musicalité. A l’occasion, retrouvez notre critique du film, considéré comme la plus grande réussite depuis le Roi Lion (1994) de Rob Minkoff et Roger Allers. Il ne reste plus qu’à espérer que cette suite incessante de succès se poursuive, notamment à travers Big Hero 6 de Don Hall, inspiré d’un univers Marvel, dont la sortie n’est prévue en France qu’au début de l’année 2015.

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Même s’il est encore tôt pour qualifier concrètement la consécration actuelle d’un nouvel âge d’or, le succès est, quant à lui, magnifiquement présent, essentiellement depuis l’arrivée de Pixar et de John Lasseter lui-même au sein de l’équipe Disney. D’ailleurs, l’animateur Sito déclare : « Depuis la fusion, Disney Animation est à nouveau sous la responsabilité directe d’un animateur. Cela n’était plus arrivé depuis la mort de Walt Disney en 1966 et a fait entrer beaucoup de nouveaux talents. On a également assisté, après une parenthèse de vingt ans, au retour au format de la comédie musicale, une spécialité de Disney ». Le passé nous a également appris que les studios suivaient un schéma assez étrange concernant ses élaborations : une période de réussite fait souvent suite à une période plus ou moins désastreuse – que l’on traduira simplement par le proverbe « le calme avant la tempête » – ; on se rappelle évidemment de la majestueuse renaissance du studio dans les années 1990, inaugurée par La Petite Sirène (1989) de Ron Clements et John Musker. Même si la concurrence est rude, le studio du papa de Mickey reste encore, après plus de 75 ans d’existence, le maître absolu de l’animation.

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1 commentaires sur "Un nouvel âge d’or Disney"
  1. q7tof@yahoo.fr

    Disneyland Paris est à l image de Disney …. reves et magie à toute age !!!!!!

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