Le Pays des contes de fées de Disneyland Paris

Publié par Alexis Richard le 15 novembre 2018 | Maj le 15 novembre 2018

Passez sous le pont sur lequel passe le Disneyland Railroad, vous accédez à la partie de Fantasyland appelée Storybook Land. Cette petite section a été inaugurée en 1993 pour pallier au manque urgent d’attractions à l’ouverture du parc avec deux autres attractions : les Pirouettes du Vieux Moulin et Casey Jr. – le petit train du cirque. En regardant plus en détails le plan, vous verrez que la section sort du plan radial du Parc Disneyland et abrite Le Pays des Contes de Fées.

Un univers de Contes de Fées Disney

Les deux attractions sont la seule reproduction de l’attraction inaugurée en 1955 à Disneyland en Californie. Le Pays des Contes de Fées vous propose une croisière calme sur un canal parmi certains décors miniatures de films Disney.

L’attraction joue littéralement avec la taille du visiteur. Vous débarquez d’abord au milieu d’un décor gigantesque avec de grands jouets et surtout le grand livre qui marque l’entrée de l’attraction sur lequel on peut voir une illustration de la Vallée Enchantée du court-métrage Mickey et le Haricot Magique, séquence de Coquin de Printemps.

La croisière du Pays des contes de fées

A bord d’une des 16 charmantes barques, ressemblant à de petites péniches, chacune portant le nom d’un personnage Disney féminin (Blanche-Neige, Cendrillon, Clochette, Féline, Wendy, Perdita…), le visiteur devient géant à son tour pour découvrir les décors miniatures de certains films Disney au cours de la croisière : la mine et la chaumière des nains (Blanche Neige et les Sept Nains, 1937), la tour de la princesse Raiponce (Raiponce, 2010), la maison en pain d’épices d’Hansel et Gretel, le Vieux Moulin (Silly Symphonie de 1937), le Mont Olympe (séquence de la Symphonie Pastorale de Fantasia, 1940), le château et le bateau du Prince Eric (la Petite Sirène, 1989), le décor enneigé de Pierre et le Loup (la Boîte à Musique, 1949), le village et le Mont Chauve séquence de la Nuit sur le Mont Chauve de Fantasia, 1940), la Caverne aux Merveilles (Aladdin, 1992), l’Épée dans l’enclume (Merlin l’Enchanteur, 1963), le village de Belle et le château de la Bête, la cité d’Émeraude du Magicien d’Oz. Chaque scène s’accompagne d’un petit livre présentant le conte associé et souvent d’une musique d’ambiance du film auquel il se rapporte.

Une attraction Disney composée de nombreux détails

Plusieurs petits détails amusants se retrouvent parmi les scènes, la reproduction du rondin et de la cascade près de la mine des nains, décor de la chanson « He Ho » dans le film d’animation, la sorcière devant la chaumière des nains, Flynn Rider grimpant à la chevelure de Raiponce, les bulles devant le château d’Eric pour imiter la présence d’Ariel sous l’eau, le loup derrière un sapin prêt à bondir sur Pierre, le cimetière à proximité du village du Mont Chauve ou encore la présence de Chernabog au sommet du château en ruine (alors qu’il devrait plutôt se situer en haut de la montagne), la statue au gros rubis dans la Caverne aux Merveilles, le scintillement qui descend sur l’épée dans l’enclume, Belle assise sur la fontaine au milieu du village et la maison de Maurice sur la droite du village, le château de la sorcière de l’Ouest en hauteur sur la droite de la cité d’Emeraude ou encore sa musique qui est en fait issue d’une version américaine de la Main Street Electrical Parade.

Un Pays des contes de fées non exclusivement adapté par Disney

Vous aurez remarqué que certaines scènes de l’attraction Disneyland Paris n’ont pas fait (ou presque) l’objet d’une adaptation Disney comme Hansel et Gretel ou le Magicien d’Oz, ces scènes étaient prévues pour d’éventuelles futures adaptations de ces contes classiques par les Studios Disney. Le meilleur exemple étant la tour de Raiponce qui existait depuis l’ouverture de l’attraction en 1993 mais dont le film d’animation n’est sorti qu’en 2010 (la tour a été modifiée après la sortie du long-métrage pour lui donner l’aspect de celle du film).

La musique de la file d’attente de l’attraction n’est pas tirée directement de long-métrage Disney mais plutôt de musiques enfantines ou de musique classique, à la façon d’une boîte à musique.

L’effet de miniaturisation des décors ne se résume pas uniquement aux décors mis à l’échelle mais aussi grâce aux arbres taillés et aux bonzaïs qui agrémentent l’attraction. Une attraction calme à savourer en fin d’après-midi après une journée bien remplie.

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