Loki, notre avis sur le retour du Dieu de la Malice en série sur Disney +

Publié par Joshua Bobée le 8 décembre 2021 | Maj le 8 décembre 2021

Avec Loki, les studios Marvel poursuivent le développement de la phase 4 du MCU avec une nouvelle série inédite autour d’un personnage qu’on ne présente plus : le Dieu de la Malice. Après les succès de WandaVision et des aventures de Falcon et le Soldat de l’Hiver, Disney + et Marvel proposent une production d’une beauté unique portée par des personnages aussi déroutants qu’attachants grâce aux interprétations de Tom Hiddleston, Sophia Di Martino, Gugu Mbatha-Raw et Owen Wilson. Retour sur Loki en deux temps avec une première partie sans spoilers suivie d’une analyse complète de la série disponible en intégralité sur la plateforme Disney +.

Affiche de la série Marvel Loki disponible sur Disney +, Marvel Studios

Loki bouscule le Marvel Cinematic Universe sur Disney +

  • Réalisatrice : Kate Herron
  • Créateur : Michael Waldron
  • Casting : Tom Hiddleston, Sophia Di Martino, Gugu Mbatha-Raw, Wunmi Mosaku et Owen Wilson
  • Musique : Natalie Holt
  • Production : Kevin Feige, Louis D’Esposito, Victoria Alonso, Stephen Broussard, Tom Hiddleston, Kate Herron et Michael Waldron
  • Société de production : Marvel Studios
  • Plateforme de diffusion : Disney +
  • Nombres d’épisodes : 6
  • Durée : 42 – 54 minutes
  • Date de première diffusion : 9 juin 2021 – 14 juillet 2021

Bande annonce et synopsis d’une histoire de temps

« Alors que Loki a été tué par Thanos dans Avengers : Infinity War, l’histoire prend place plus tôt, en 2012, dans une réalité alternative créée par le Casse temporel des Avengers après que le Loki de 2012 se fut échappé avec le Tesseract. Après son évasion, il est emmené auprès du Tribunal des Variations Anachroniques (ou TVA, Time Variance Authority en VO), un organisme qui agit pour arrêter toute personne qui tenterait d’altérer le passé ou le futur et qui protège l’« éternel flux temporel ». L’agent du TVA, M. Mobius lui demande, pour le meilleur et pour le pire, sa collaboration afin de retrouver une menace bien plus importante que lui. »

Loki voyage avec brio dans les méandres du flux temporel

Après l’énorme plébiscite autour de WandaVision et Falcon et le Soldat de l’Hiver, les studios Marvel devaient confirmer l’essai avec ce retour d’un des personnages les plus plébiscités du Marvel Cinematic Universe. Une démarche rendue encore plus difficile par la qualité de l’interprétation et du développement du personnage de Loki depuis sa première apparition dans Thor en 2011. Autant le dire tout de suite, Marvel fait plus que confirmer l’essai avec cette série, le studio propose un programme unique, cruellement beau et porté par des personnages forts, atypiques et excessivement attachants. Sans surprise, la production reprend la recette du succès imposée par WandaVision : un casting de haut vol, une identité forte, une histoire riche et attachante et le choix d’une diffusion hebdomadaire.

Gugu Mbatha-Raw, Owen Wilson, Tom Hiddleston et Wunmi Mosaku au casting de Loki, Marvel Studios

Sur le papier, l’idée d’une série avec Tom Hiddleston, Sophia Di Martino, Gugu Mbatha-Raw, Wunmi Mosaku et Owen Wilson avait déjà de quoi faire rêver. Comme attendu, Hiddleston poursuit sa brillante interprétation du Dieu de la Malice sous le poids de son histoire complexe esquissée au sein du MCU. De prime abord antipathique, malicieux et sournois, il se révèle fragile, attachant, mélancolique par ses réflexions sur le sens de ses combats, de ses croyances et de ses choix. De plus, l’étonnante alchimie au sein du duo qu’il forme avec Owen Wilson, interprète de l’agent Mobius, impressionne. Cette dynamique relationnelle est essentielle au rythme du programme dans les premiers épisodes. Mais il serait improbable de résumer Loki à leurs seules interprétations tant les seconds rôles sont puissants comme avec Sophia Di Martino et Gugu Mbatha-Raw, pour ne citer qu’elles. Des personnages secondaires souvent dessinés comme forts, affirmés, inflexibles lors des premières apparitions dont les arcs narratifs se révèlent finement travaillés et riches en rebondissements, cette densité des personnages secondaires s’impose comme une des forces du programme.

Michael Waldron : l’architecte de la série Loki

Côté scénario, Michael Waldron utilise le même principe, il part des bases bien connues que représentent les précédentes productions du MCU qu’il s’emploie à déconstruire pour mieux créer l’identité unique de la série Loki. Le scénariste du prochain Doctor Strange s’amuse régulièrement à laisser des pistes, dresser des portraits qu’il détruit ensuite sans ménagement, une approche déroutante déjà esquissée dans la forme narrative de WandaVision. Le gentil n’est pas méchant, le méchant veut être gentil, et le gentil porté par la malveillance peut être méchant : Waldron dupe nos perceptions, nos croyances et c’est loin d’être déplaisant. Enfin, il faut saluer la qualité de l’intégration tant attendue du Tribunal des Variations Anachroniques, une arrivée facilitée par l’introduction de nouveaux personnages dans un enchainement de décors d’un niveau de détails rarement vu dans le MCU.

S’il n’y a plus grand-chose à démontrer concernant l’intérêt de poursuivre une diffusion hebdomadaire des programmes phares pour Disney +, Loki se charge de convaincre les derniers récalcitrants. Chaque nouvel épisode enflamme la toile dans une nuée intense de commentaires et théories des fans du monde entier, désormais, même les grands médias se prêtent au jeu avec des articles de décryptage post-diffusion. Les moins jeunes, eux, retrouvent avec nostalgie les plaisirs des rendez-vous hebdomadaires imposés par la diffusion sur petit écran des séries comme Friends, Lost ou encore Desperate Housewives.

Le multivers Marvel vue par Michael Waldron pour la série Loki, Marvel Studios

Brillante à de nombreux niveaux, la création de Michael Waldron n’est pas exempte des quelques défauts qu’il conviendrait de définir plus simplement comme des limites. L’une des difficultés majeures de la série tourne autour des enjeux qu’elle aborde : multivers, ligne temporelle, flux, les non initiés peuvent rapidement se perdre dans cette jungle qu’est le Multivers Marvel. Cette limite est propre à la phase 4 du MCU, et si les astuces visuelles et autres manipulations permettent de rendre le principe de multivers plus simple et perceptible, cela reste flou pour les débutants de l’univers Marvel. Autre point : si visuellement la beauté de la production est indiscutable, plusieurs scènes contemplatives s’éternisent durant les premiers épisodes, parfois avec excès. Cette longueur associée à la complexité contextuelle de la production de studios Marvel freine le rythme du programme, néanmoins, les excellentes interprétations de Tom Hiddleston, Sophia Di Martino et Owen Wilson compensent ces quelques longueurs.

Loki, minute par minute

Pour ceux qui ont déjà vu la série sur le Dieu de la Malice ou pour les plus impatients, nous vous proposons une analyse complète du programme. Un retour sur les grands évènements, les liens avec le Marvel Cinematic Universe et les évolutions possibles, spoilers assurés.

Un destin exceptionnel : une nouvelle réalité

Echappé des mains du SHIELD grâce aux dommages collatéraux du casse temporel des Avengers d’Endgame, Loki se retrouve face au bureaucratique Tribunal des Variations Anachroniques pour altération du flux temporel. Le Dieu de la Malice se retrouve condamné à être réinitialisé jusqu’à ce que l’agent Mobius le sauve en lui demandant de l’aide pour pourchasser un Variant. L’agent du TVA explique alors poursuivre un variant depuis plusieurs mois : un autre Loki.  Qui de mieux qu’un Loki pour se prendre en chasse lui-même ? L’épisode se termine avec le fameux Variant encapuchonné tenant en embuscade des agents du TVA afin de leur prendre leurs appareils de remise à zéro.

Mobius et Loki brillent sur Disney +, Disney + Marvel Studios

Dès la première minute, le programme déconstruit l’idée que Loki se fait de lui-même (il finit par douter d’avoir une âme face aux machines du TVA), cette déconstruction du personnage permet à la série de propulser le Loki de 2012 vers une personnalité plus proche de sa dernière apparition dans Infinity War. Construit sur un laps de temps très court, le virage émotionnel est argumenté par l’échange entre l’agent Mobius et Dieu de la Malice, un Loki silencieux et dérouté face à son sombre destin. Parfois poussive, cette déconstruction des mythes au centre du MCU depuis plus de dix ans transforme les Pierres d’Infinité en simples cailloux dans un tiroir, Michael Waldron y va fort. Petite note pour ce personnage surprenant qui s’invite dès la première minute du show, l’hôte excessivement joyeuse du TVA : Miss Minute.

Le Variant

Ce deuxième épisode reprend sur une embuscade tendue par le Variant qui utilise ses pouvoirs pour prendre le contrôle de la cheffe de section du TVA la chasseuse B-15 interprétée par Wunmi Mosaku. Comme promis, Loki remplit efficacement sa mission d’assistant auprès du TVA. Effectivement, il comprend rapidement que le Variant se sert d’apocalypses pour pouvoir se cacher. En plein ouragan dans l’Alabama en 2050, Loki part à la rencontre de ce Variant qui se révèle être une femme aux nombreux secrets. En toute logique avec son caractère digressif, il suit la variante dans une faille temporelle sous les yeux ahuris de Mobius et quelques minuteurs. Clairement, le frère de Thor n’est pas porté par la bonté ou même une volonté de se racheter, la seule raison justifiant sa présence et son implication : c’est de pouvoir rencontrer les Gardiens du Temps.

Loki et la Chasseuse B-15, Disney + Marvel Studios

Bien que porté par ses envies de pouvoir et de contrôle au sein du TVA, Loki éprouve une véritable curiosité pour ce Variant. Il essaye de comprendre sa démarche avec en arrière-pensée l’occasion de s’offrir une alliée de choix dans sa conquête de l’instance des Gardiens, Loki sera toujours Loki. Plusieurs éléments notables dans cet épisode : premièrement on découvre que les nombreux variants du dieu sont tous différents et dotés de pouvoirs spécifiques. Deuxièmement, lorsque Lady Loki lance ses charges de réinitialisation pour attaquer le flux temporel, elle vise plusieurs lieux connus du MCU : Ego, Titan, Vormir, et Xandar sans qu’on sache si cela à une importance. Et bien sur, une mention spéciale pour l’étonnante passion de l’agent Mobius, en effet, l’agent n’a qu’un rêve : faire du jet-ski.

Lamentis : effet miroir

Après avoir tenté d’arrêter ce variant féminin, Loki se retrouve accidentellement sur la lune minière de Lamentis quelques heures avant sa destruction. En combat acharné, les deux protagonistes brisent le pad temporel, ils doivent alors faire équipe pour pouvoir s’échapper de Lamentis. En pleine échappée vers un vaisseau d’évacuation dans un train, Loki et son alternative féminine Sylvie parlent d’amour, boivent et chantent (surtout Loki) comme deux vieux amis lassés par la vie. Repérés à cause du manque de vigilance de Loki, les deux variants se retrouvent encerclés par de nombreux gardiens et dans une fuite spectaculaire cassent le pad temporel. Durant le chemin vers le vaisseau d’évacuation, Sylvie lève le voile sur la véritable nature des agents : ce sont des variants asservis. L’épisode se termine avec Sylvie et Loki face au vaisseau détruit à quelques secondes de la fin de toute vie sur la lune Lamentis.

Auto contemplation en Loki, Disney + Marvel Studios

Avec quelques longueurs, cet épisode dévoile un Loki mélancolique, presque déprimé en quête de sens et d’objectifs. Face à lui, Sylvie portée par Sophia Di Martino reste stoïque comme imperméable au narcissisme d’un Prince Asgardien trop amoureux de lui-même. Lady Loki désormais clairement dévoilée comme étant Sylvie Lushton sous l’apparence de l’enchanteresse asgardienne Amora. A la fois semblable et très différente de Loki, elle est beaucoup plus dure, plus forte et moins contemplative, elle semble avoir perdu l’esprit narcissique caractéristique de notre version du fils adoptif d’Odin. Dans cet épisode, le Dieu de la Malice évoque rapidement sa bisexualité, une révélation sans aucun impact sur le scénario.

Le Nexus

Le quatrième épisode débute par un retour sur l’enfance de Sylvie, emportée à dix ans par plusieurs membres du TVA dont la juge Ravonna Renslayer alors chasseuse. Coupable d’être une variante sans même le savoir, la jeune Sylvie profite d’une inattention de l’agent Renslayer pour s’emparer de son pad temporel et s’échapper : le point de départ du combat de Sylvie contre le TVA. Le récit reprend ensuite avec Loki et Sylvie perdus dans un étrange rapprochement sentimental salvateur. En effet, ce rapprochement à l’origine d’un Nexus permet au TVA de les retrouver et de les extraire avant la destruction de Lamentis. De retour au TVA et séparé de Sylvie, Loki se retrouve enfermé dans une boucle temporelle face à l’Asgardienne Sif amusée par le narcissisme de Loki derrière son affection pour Sylvie. Loki profite d’un moment avec Mobius et la chasseuse B-15 interprété par Wunmi Mosaku pour dévoiler une vérité troublante : tous les agents du TVA sont des variants. B-15 échappée, Mobius demande des comptes à la juge après avoir vu une vidéo prouvant les propos de Loki, il se retrouve alors brouillé sans ménagement par Renslayer. 

Loki et Sylvie face au Gardiens du Temps, Disney + Marvel Studios

A quelques secondes d’une élimination face aux fameux Gardiens, nos deux Loki aidés par la chasseuse B-15 assomment la juge. Sylvie décapite ensuite un des Gardiens : un androïde dénué d’intelligence dont la destruction entraine la désactivation de l’ensemble des Gardiens. En quelques secondes le mythe des créateurs du TVA s’écroule et un milliers de questions s’invitent. Durant les dernières minutes, Renslayer stoppe brutalement une discussion sentimentale entre Loki et Sylvie en effaçant notre Loki. Une scène post-générique dévoile le Dieu de la Malice dans un New-York en état de ruines face à quatre autres variants Loki : deux adultes, un enfant et un alligator. Ce choix scénaristique surprenant et réjouissant propulse immédiatement la série au premier plan de l’actualité culturelle lors de la sortie de l’épisode. Petite mention pas si anodine glissée dans l’épisode quatre : Mobius mentionne des variants de toute sortes Titans, Krees et même Vampires, probablement les prémices de l’introduction de Blade dans le MCU.

Voyage vers le mystère : 50 nuances de Loki

Nous retrouvons Loki dans le « Néant » où sont projetés tous les variants brouillés par le TVA (avec une majorité de Loki). Cet endroit est gardé par une créature nommée Alioth, un immense monstre de fumée qui détruit tout ce qui tente de l’approcher. Pendant ce temps, Sylvie obtient des informations sur cet endroit perdu de la part de Ravonna Renslayer, d’ailleurs la juge essaye sans réussite d’amadouer Sylvie. Après une tentative de capture sournoise poussée par la juge et plusieurs chasseurs du TVA, Lady Loki s’auto brouille afin de rejoindre Loki dans le néant.  Cet épisode laisse entrevoir de nombreux Loki et chacun d’entre eux possède sa propre histoire, ses propres capacités. Après de nombreuses tractations et l’arrivée d’un charismatique Loki Président, notre Dieu de la Malice finit par s’allier à son double classique, l’enfant et l’alligator afin d’attaquer Alioth et détruire le TVA.

Les variants Loki attaquent sur Disney +, Disney + Marvel Studios

Sylvie, Loki et Mobius s’allient aux variants afin de vaincre Alioth. Effectivement, le groupe est convaincu qu’un portail vers le TVA se trouve derrière le monstre des nuages. Grâce à leurs pouvoirs combinés, nos deux Loki s’infiltrent dans une brèche et s’avancent main dans la main vers une citadelle cachée par le monstre. Cet épisode glisse de nombreuses références au multivers : la tour Stark siglée Qeng Enterprises comme les comics All-Different Avengers #1 ou l’hélicoptère Thanos vu dans les comics Hellcat, le multivers s’installe discrètement avec la série. Hyperactif, ce cinquième épisode s’articule autour la relation ambiguë entre Sylvie et Loki, nos deux asgardiens entretiennent une relation de plus en plus sentimentale.

Pour toujours. À jamais.

Après avoir vaincu Alioth, Loki et Sylvie parviennent à accéder à la citadelle du créateur du TVA et de l’Eternel Flux Temporel. Accueillis par Miss Minutes, ils découvrent que l’hôte des lieux se prénomme sobrement : Celui qui demeure. La montre animée propose rapidement aux deux Loki un marché : retourner dans le flux temporel où ils veulent, ensemble. Celui qui demeure, au physique d’un simple homme, explique ensuite les raisons derrière la création du TVA après avoir esquivé les nombreuses attaques de Sylvie grâce à des pouvoirs de téléportation. Il évoque une guerre multiverselle entre ses variants à l’origine de la création du TVA et de l’Eternel Flux Temporel pour éviter le chaos.

Après six épisodes, la série Marvel dévoile enfin l’homme derrière le TVA, Celui qui demeure interprété par Jonathan Majors, un personnage encore flou. Effectivement, à ce jour la seule information officielle est que l’acteur est annoncé au casting d’Ant-Man et la Guêpe : Quantumania dans le rôle de Kang le Conquérant. Alors qui est-il dans Loki ? Difficile à dire mais il semble que nos deux Loki n’aient pas affaire à Kang le Conquérant mais à une version future du personnage : Immortus. Les quelques évocations de Celui qui demeure concernant sa fatigue après de longues années de voyages laissent peu de doutes. A l’opposé, la statue présente dans le TVA à la fin de l’épisode ressemble trait pour trait au costume de Kang, plaçant le fameux Conquérant à la tête de la police temporelle.

Celui qui Demeure entouré de Loki et Sylvie, Disney + Marvel Studios

Au TVA, Mobius appuyé par la chasseuse B-15 essaye de convaincre Ravonna de reconstruire le TVA en laissant aux variants un libre arbitre. Une proposition qu’elle rejette fermement. En effet, la juge Renslayer s’échappe par un portail après avoir menacé Mobius de le brouiller. Avec l’évolution de ces trois personnages, Michael Waldron signe surement l’une des plus grandes réussites du show. L’évolution de Mobius et son interprétation par Owen Wilson sont brillantes. Mobius s’impose comme l’un des personnages les plus attachants de la série disponible sur Disney +, et de loin.

Dans la citadelle, Celui qui demeure propose un drôle de choix à Sylvie et Loki : prendre sa place à la tête du TVA ou le tuer et déclencher une guerre multiverselle chaotique. Si Sylvie n’y voit que mensonges, Loki lui pense qu’il y a une part de vrai dans ce que dit leur hôte, il ajoute que régner sur le temps ne l’intéresse plus. Après un combat à l’épée, les deux malicieux Loki s’embrasse fougueusement avant que Sylvie ne renvoie le dieu de la malice au TVA par un portail.  Sans surprise, elle poignarde ensuite Celui qui demeure, qui non sans humour salue Lady Loki d’un « A bientôt » avant de mourir. En quelques secondes la série Loki redistribue les cartes dans un twist inattendu, inutile de préciser qu’il devient impossible de ne pas être intrigué par le mystérieux et provocateur créateur du TVA.

Kang domine le hall du TVA dans Loki, Disney + Marvel Studios

Face à une Sylvie perdue, le flux temporel se divise en une dizaine de Nexus : le multivers Marvel prend vie. Au TVA, Loki anéanti par la trahison de Sylvie alerte Mobius et la chasseuse B-15 sur la guerre multiverselle à venir, pourtant les deux agents du TVA semblent incapables de le reconnaitre. L’épisode se termine sur une vue d’une grande statue d’un Variant de Celui qui demeure en lieu et place des statues des Gardiens. Loki semble être dans un autre flux temporel, un flux dirigé par Kang le Conquérant, un variant de Celui qui demeure, les attentes sont nombreuses pour l’avenir du MCU.

Comme annoncé au terme du dernier épisode, le dieu asgardien reviendra pour une saison deux dont le tournage devrait débuter en janvier 2022. Toutefois, difficile de prévoir les conséquences et connexions des évènements de la série sur cette phase 4 du Marvel Cinematic Universe. Loki : une série drôle, déroutante, attachante et aux nombreuses promesses disponible en intégralité sur la plateforme Disney +.

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