« Rim Lights » : quand Disneyland Paris s’illumine de façon durable

À la nuit tombée, nous avons déjà tous remarqué et admiré les illuminations qui éclairent Main Street, U.S.A. et le Disneyland Hotel. Si les décors de Disneyland Paris restent dans un style victorien, le parc demeure ancré dans le XXIème siècle. C’est là que réside tout le projet « Rim Lights », qui vise à remplacer toutes les ampoules par des LED. C’est là un des engagements de Disneyland Paris pour l’environnement.

Disneyland Paris associe croissance et développement durable

En plus de rechercher une croissance à long terme et conserver sa place de leader des parcs de loisirs, Disneyland Paris souhaite limiter son empreinte environnementale. Tout à commencé par la rénovation de l’hôtel Cheyenne. En effet, à cette occasion, l’isolation des bâtiments à été renforcée et les 429 fenêtres de l’hôtel remplacées pour limiter les émissions d’énergies superflues.

Par la suite, une étude sur la gestion des déchets a été réalisée par Disneyland Paris. Cette étude permet notamment une valorisation des déchets opérationnels pouvant atteindre 60% ( voire 75% pour ce qui est des déchets de construction) d’ici l’année 2020. Cette action passe par la sensibilisation des visiteurs mais également des cast members travaillant pour la destination. Les cast members sont notamment incités à être plus responsables par la remise des trophées de l’environnement aux équipes les plus responsables. De même, à l’occasion du mois de la Terre célébré en avril, les équipes ont la possibilité d’aller visiter les ruches du site ou encore la station de traitement des eaux usées de Disneyland Paris.

Enfin, le développement durable passe également par une politique d’achats constructive. Ainsi, depuis l’ouverture du parc, 82,3% des achats (non alimentaires) ont été réalisés en France. Pour ce qui est de l’alimentation, des partenariats avec des producteurs locaux ont été conclus pour une production plus responsable.

Une évolution nécessaire… Remplie de LED !

Depuis l’époque victorienne, représentée par Main Street, U.S.A., la technologie n’a pas beaucoup évolué en matière d’électricité. L’ampoule Edison consistait à porter à incandescence un filament sous vide. Le problème étant que 90% de l’énergie électrique utilisée, était convertie en chaleur et non en énergie. C’est pourquoi le système d’éclairage, qui était encore constitué de barrettes d’ampoules jusqu’il y a peu, était très énergivore.

Les LED, quand à elles, contiennent des substances atomiques spécialement manipulées qui s’illuminent quand un courant électrique les traverse. Ces lampes émettent bien plus de lumière, tout en consommant 75% d’électricité de moins que l’éclairage classique. D’autre part, elles ont une durée de vie jusqu’à 50 fois supérieure !

« Rim Lights », un projet long et conséquent

La loi « Grenelle », portant sur l’engagement national pour l’environnement, souhaite donc la disparition des ampoules à filament classique. Walt Disney Imagineering (WDI Show Lighting) a donc fait appel à Facilities and Operations Services (FOS Électricité) pour l’épauler dans ce grand changement. L’objectif de Disneyland Paris étant de réduire de 30% ses émissions de gaz à effet de serre avant 2020.

L’évolution a été amorcé en 2014 par les équipes. En effet, de nombreux tests ont été nécessaires avant d’arriver à un résultat optimal. Ainsi, quatre générations d’ampoules LED ont subi des tests face à l’humidité, au froid, à la chaleur ainsi que pour voir la diffusion de couleurs possibles. En plus de la rue principale du parc Disneyland : Main Street U.S.A. et du Disneyland Hotel, l’attraction It’s A Small World à également été équipée de LED à l’occasion de sa dernière rénovation.

L’évolution étant achevée, les équipes ont estimé que l’énergie aujourd’hui nécessaire pour alimenter le réseau électrique représentera 33% de l’ancienne consommation. À l’aube du 25ème anniversaire, dont le programme est chargé, ce n’est pas la seule rénovation qu’a entrepris le parc parisien.

« C’est une bénédiction pour l’environnement », a constaté Frédéric Bouchoucha (Fos Électricité)